Montréal limitait sans raison le nombre de brigadiers scolaires depuis les fusions municipales de 2001, croyant à tort que le SPVM plafonnait le nombre de traverses.

Les élus montréalais ont appris hier soir que le corps policier ne limitait pas à 520 le nombre de brigadiers, contrairement à ce que la Ville répétait depuis près de 18 ans. La découverte a été faite alors que l'opposition réclamait la fin des «quotas» sur le nombre de brigadiers.

Après de laborieuses vérifications, il a été déterminé qu'aucune règle du genre n'existait. Cette découverte a irrité le conseiller Richard Deschamps, qui siège depuis les fusions à l'hôtel de ville, puisque Montréal s'imposait comme pratique d'abolir une traverse avant d'en ajouter une nouvelle.

L'administration Plante s'est engagée à réviser la pratique et réévaluer les besoins en brigadiers scolaires.