Jacques Parizeau s'est porté à la défense de Pauline Marois, hier, lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle. L'ancien premier ministre a réagi à un article publié dans La Presse il y a un peu plus d'une semaine, selon lequel un document interne du Parti québécois indiquait que Mme Marois est perçue comme snob.

«Vous auriez dû voir ce que mon organisation écrivait de moi dans le temps», a lancé l'ancien leader du PQ. Jacques Parizeau affirme qu'on lui attribuait le même défaut mais que, en plus, on le considérait comme «bourgeois» et comme quelqu'un qui avait de la difficulté à établir des contacts avec les gens.

«Dans toutes les organisations, il y a toujours un smart qui s'imagine qu'il va changer le boss. Il a dû y avoir un smart qui voulait changer le boss et la boss l'a probablement envoyé paître. Donc il a coulé ça dans les journaux. Il doit être bien fier de son coup!»

Jacques Parizeau a également reproché au gouvernement Charest son laisser-faire dans la gestion de la crise financière.

Il a critiqué l'Action démocratique du Québec pour sa proposition de vendre 7,5% des actions d'Hydro-Québec pour rembourser 10 milliards de la dette de la province. Il avait lui-même envisagé cette option dans les années 90.

«Combien ça se vendrait? La Bourse est par terre. Ce n'est pas le moment de penser à des affaires comme ça. C'est complètement à côté de la coche.»