Le candidat à la mairie, Denis Coderre, promet d'accroître la diversité culturelle au sein de la fonction publique montréalaise si son équipe est portée au pouvoir le 3 novembre prochain.

Lors d'un point de presse qu'il a donné cet après-midi entouré de quelques candidats dans un parc situé sur le boulevard Saint-Laurent, dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, M. Coderre n'a toutefois pas chiffré combien d'employés issus des communautés culturelles seraient embauchés s'il est élu.

«Mon objectif est d'assurer que lorsqu'on regarde les employés qui travaillent à l'hôtel de ville, on remarque que ça représente bien la mosaïque culturelle de Montréal. On doit engager plus de minorités visibles», a annoncé le candidat à la mairie.

L'Équipe Denis Coderre compte également nommer un conseiller à la diversité au sein du cabinet du maire, ainsi qu'un responsable de ce dossier dans chaque arrondissement.

Profilage racial

Un groupe multidisciplinaire serait créé afin de se pencher sur la question du profilage racial à Montréal. Denis Coderre a rencontré des citoyens qui se sont dits inquiets de cette problématique, notamment concernant certaines pratiques au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

«Le maire de Montréal va s'assoir avec son directeur de police pour définir certaines orientations. Il ne faut pas non plus tomber dans la perception et la généralisation. Il faut des experts qui établissent s'il y a du profilage racial et le cas échéant trouver des solutions. Mais déjà que ce sentiment soit présent chez certaines communautés pose un problème», a indiqué M. Coderre.

Y a-t-il d'autres Mario Charpentier ?

Denis Coderre a annoncé hier à son ancien candidat dans l'arrondissement d'Outremont, Mario Charpentier, qu'il ne faisait plus partie de son équipe.

M. Charpentier, qui est l'ex-président de l'Action démocratique du Québec (ADQ), aujourd'hui la Coalition Avenir Québec (CAQ), a reçu deux constats d'infraction du Directeur général des élections du Québec, a annoncé hier La Presse Canadienne. Le DGE lui reproche d'avoir aidé deux individus à contribuer au-delà de la limite légale au parti politique.

Questionné en point de presse s'il craignait que le passé trouble d'autres candidats de son équipe fasse surface pendant la campagne, Denis Coderre s'est dit peu inquiet.

«Je refuse de vivre dans une société où l'on rend les gens coupables par association. Lorsque j'ai vu, hier, que M. Charpentier avait commis une infraction, j'ai réagi immédiatement. Je crois à la présomption d'innocence», a-t-il affirmé.