La dirigeante du Parti vert, Elizabeth May, parcourt le pays en train afin de mélanger politique et mythologie canadienne, cette semaine, rappelant l'époque «plus démocratique» des campagnes électorales des années 1950 et 1960.

Mme May devait monter à bord d'un train à Vancouver, dimanche soir, avant de faire escale, au cours des cinq prochaines journées, dans 91 communautés de sept provinces pour rencontrer des militants et s'adresser aux populations locales. La dirigeante des verts est la première politicienne à se lancer dans une telle aventure depuis l'ancien premier ministre conservateur John Diefenbaker, qui avait l'habitude de faire campagne en train au début des années 1960.

Alors que le paysage passera des montagnes de la Colombie-Britannique aux plaines de l'Ouest, au Bouclier canadien puis à la côte des Maritimes, Mme May espère mettre à profit ses déplacements afin de marquer quelques points politiques.

Elle entend notamment faire valoir que le train est un moyen de transport plus écologique que les avions à réaction utilisés par ses rivaux des autres partis. De toutes les formations de premier plan, le Parti vert pourra se targuer d'avoir produit le moins d'émissions de gaz à effet de serre.