Une femme de la Nouvelle-Écosse qui est détenue à Dubaï depuis onze jours n'était pas elle-même le jour de son arrestation à l'aéroport des Émirats arabes unis lorsqu'elle a manqué de respect envers un responsable de la sécurité, selon son conjoint. La Canadienne a également été accusée d'inconduite et d'avoir été en état d'ébriété.

Nicole Stroop-Gillis travaillait comme technicienne en approvisionnement civil à la base militaire de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, depuis le mois de juillet. Le 1er octobre, elle s'est envolée pour rejoindre son conjoint, Marc Wood, en Afrique du Sud. Au cours d'une escale à Dubaï qui devait durer 15 heures, la femme de 34 ans, originaire de Sydney, en Nouvelle-Écosse, a eu une altercation avec un responsable de la sécurité de l'aéroport, ce qui a eu pour conséquence de prolonger son séjour au pays.

M. Wood, qui se trouvait en Afrique du Sud, a expliqué le comportement inhabituel de Mme Stroop-Gillis par le stress accumulé en raison de la situation de conflit dans une région très instable de l'Afghanistan.

Outre son travail à Kandahar, Mme Stroop-Gillis a également oeuvré au Kosovo et dans la région du Darfour, au Soudan.

Les autorités ont relâché la Canadienne le 2 octobre. Sa famille a indiqué qu'elle logeait depuis dans un hôtel de Dubaï, parce qu'elle ne peut pas quitter le pays sans passeport.

M. Wood a souligné qu'elle avait tenté de s'excuser auprès du responsable de la sécurité, mais les autorités n'ont pas voulu lui rendre son passeport et rien ne porte à croire que sa cause sera portée devant les tribunaux.

Les autorités ont dit à Mme Stroop-Gillis que la situation était entre les mains du responsable de la sécurité, à savoir s'il acceptera sa demande de pardon.