En 2020-2021, 32,6 % des Montréalais ont dû se placer au moins une fois en quarantaine.

C’est ce qu’indique le panorama annuel des régions du Québec, édition 2022, que diffuse jeudi l’Institut de la statistique du Québec.

Sans surprise, « c’est à Montréal et à Laval que les proportions [de mise en quarantaine] étaient les plus élevées au moment de l’enquête. On constate également que l’isolement à la maison était significativement moins répandu dans les régions plus éloignées des grands centres urbains ».

L’obligation de faire du télétravail a été plus répandue en 2020-2021 dans les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale (toutes deux à 31 %) que dans l’ensemble du Québec (25 %).

« En ce qui concerne la perte de son emploi ou la fermeture de son entreprise à un moment ou à un autre durant la période couverte par l’enquête, c’est 27 % de la population qui a connu une situation de ce type. »

Le panorama des régions, qui couvre très large (santé, éducation, culture, économie, etc.) est très teinté de la pandémie et de ses effets.

On se souviendra qu’en 2020-2021, la Gaspésie a été très courue. À quel point ? Le taux d’occupation des établissements d’hébergement y a été de 85 % en juillet, de 85,3 % en août et de 62,2 % en septembre.

Mieux valait aussi avoir réservé de longue date pour les Îles-de-la-Madeleine où les taux d’occupation des établissements d’hébergement de la région ont été de 94,3 % en juillet, de 93,8 % en août et de 81 % en septembre.