Infrastructures robustes
Les centrales hydro-électriques sont entourées d’une grande zone déboisée, explique la porte-parole d’Hydro-Québec Caroline Des Rosiers. « Ce sont aussi des infrastructures construites de façon extrêmement robuste, souvent en béton », ajoute-t-elle. Sans compter la présence de plans d’eau. Les pylônes en acier qui transportent l’électricité, eux, « ne sont pas endommagés par la présence du feu, les câbles non plus », indique Mme Des Rosiers. « On n’a pas de craintes pour l’intégrité physique de nos installations », assure-t-elle.
Le travail à distance
Une partie des équipes d’Hydro-Québec travaillant aux centrales de La Grande-1 (LG1) et La Grande-2 (LG2) ont été évacuées vendredi. « On a réduit des effectifs par mesure de précaution », explique Mme Des Rosiers. Si une évacuation complète était annoncée, elle serait plus facile à réaliser ainsi. Ces évacuations ne compromettent pas le fonctionnement des centrales. « Beaucoup d’interventions peuvent être faites à distance », explique Mme Des Rosiers.
Pourquoi tant de pannes alors ?
Ce n’est pas tant les incendies de forêt que la fumée qu’ils dégagent qui cause les pannes d’électricité, selon Mme Des Rosiers. Les câbles qui transportent l’électricité sont isolés par l’air. Quand les particules fines des incendies de forêt se mélangent à l’air, ça déclenche un mécanisme de protection, explique-t-elle. « Le réseau réagit à une anomalie, et pour se protéger, il va mettre la ligne hors tension. » Le rétablissement de ces coupures se fait à distance et prend quelques heures.
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- 10 millions
- Nombre d’hectares affectés en date de samedi par les incendies de forêt au Canada
source : Centre interservices des incendies de forêt du Canada- 4,4 millions
- Nombre d’hectares affectés en date de samedi par les incendies de forêt au Québec
Source : Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU)