Malgré des problèmes, la société québécoise a évolué positivement au cours des dernières décennies. Revenus, crimes violents, qualité de l’air : les données pointent dans la bonne direction, selon les indicateurs de progrès dévoilés lundi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

46 171 $

C’était le revenu médian après impôt au Québec ajusté en fonction de la taille du ménage en 2019. Cette valeur était de plus de 51 000 $ pour le reste du Canada, mais l’écart entre avec le Québec a diminué ces dernières années.

Moins de crimes violents

Malgré une récente hausse qui retient l’attention, la tendance à long terme pour ce qui est de crimes graves est à la baisse au Québec. L’indice de gravité de la criminalité (IGC), qui mesure le volume et la gravité des crimes déclarés par les services policiers, était de 51,61 en 2020, alors qu’il dépassait 92 en 2003.

Dégradation de la santé mentale

Ombre au tableau : la proportion de personnes percevant leur santé mentale comme excellente ou très bonne est en baisse au Québec. En 2015, 73 % des Québécois étaient de cet avis, contre 72 % en 2019. C’est mieux que dans le reste du Canada, où cette valeur était de 66 % en 2019. « Le Québec affiche de meilleurs résultats que le reste du Canada pour plusieurs aspects du bien-être (pauvreté, emploi, criminalité). Le revenu des particuliers est par contre plus faible au Québec », indique notamment l’ISQ.

Pauvreté en baisse

L’ISQ écrit que « la proportion de la population pour laquelle le revenu disponible à la consommation de l’unité familiale est inférieur au montant du panier de biens et services prévu par la Mesure du panier de consommation (MPC) » est en baisse au Québec. Cette proportion était à 8,7 % en 2019, contre 13,7 % en 2015.

3,1 ℃

Photo Karene-Isabelle Jean-Baptiste, archives collaboration spéciale

Le Québec a connu plusieurs canicules l’été dernier.

Comme ailleurs dans le monde, des anomalies de température à long terme ont été constatées au Québec. Ces anomalies étaient en hausse de 3,1 ℃ en 2021 par rapport à la température normale au XXsiècle.

83 ans

C’est l’espérance de vie à la naissance au Québec en 2021. C’est trois ans de plus que l’espérance de vie à la naissance en 2003.

96 jours

Photo Martin Chamberland, archives LA PRESSE

Épisode de smog à Montréal en juillet dernier

C’est le nombre de jours où la concentration de particules fines dans l’air a dépassé le seuil quotidien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Québec. En 2009, le seuil était dépassé dans 254 jours.

80 %

C’est la proportion des 25 à 34 ans qui étaient titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires en 2021 au Québec. Cette proportion était de 72 % en 2006.

« Le milieu socio-économique des élèves du secondaire continue, entre autres choses, d’être associé à leur diplomation. Bien que ces inégalités des chances persistent, elles ont diminué au cours de la dernière décennie. Par ailleurs, la proportion de personnes de 24 à 35 ans détenant un diplôme d’études postsecondaires a augmenté et l’espérance de vie de la population s’est accrue, deux signes que le capital humain est en croissance », écrit l’Institut.