De nombreux lecteurs de La Presse regrettent la levée de l’obligation de porter le masque dans les avions aux États-Unis (même si Washington ira finalement en appel pour faire infirmer la décision). Beaucoup félicitent d’ailleurs le gouvernement canadien d’avoir conservé la ligne dure alors que quelques rares personnes se réjouissent de ce nouvel assouplissement au pays de l’oncle Sam, où le sujet divise davantage. En effet, selon un sondage réalisé par l’Associated Press, 56 % des Américains sont d’accord avec le fait d’exiger le port du masque dans les avions, les trains et les autres modes de transport collectif. De l’autre côté du spectre, 24 % y sont opposés et 20 % n’ont pas d’opinion sur le sujet.

Bravo au Canada

Il est clair pour moi que, présentement, je ne prendrais pas l’avion si le port du masque n’est pas obligatoire. Il s’agit d’un espace clos, où nous passons plusieurs heures dans un état de promiscuité favorable à la transmission. Bravo au Canada de garder la ligne directrice du port du masque dans les transports en commun, il s’agit selon moi d’une décision responsable.

Josée

Faciliter le plaisir

Pour nous, c’est une bonne nouvelle de ne plus être obligé de porter ce masque si encombrant. Cela va nous faciliter notre plaisir de voyager.

M. Doyle

Doigts croisés

Je ne prendrai pas l’avion sans masque, ni aux États-Unis ni ailleurs ! Tant et aussi longtemps que la science n’aura pas démontré que la COVID-19 est devenue endémique, en fait. Après cela, bien je ferai comme pour la grippe : rappels annuels de vaccin et doigts croisés.

Maryse

Pas la mer à boire

Non, ça ne m’empêche pas d’aller aux États-Unis (d’ailleurs, nous avons réservé un vol pour le mois de septembre à Orlando), et j’ai l’intention de le porter encore pour un bon bout de temps. Ce n’est pas la mer à boire et il y a bien pire que ça dans la vie.

Jean-Marie

Des voisins très proches

J’ai pris l’avion en janvier et malgré le port du masque, je n’étais pas à l’aise. Si le port du masque est enlevé, je vais remettre mon prochain voyage jusqu’à ce que la pandémie soit contrôlée. Je ne le crois pas quand il est dit que l’air est bien filtré dans les avions, car chaque fois que j’ai pris l’avion, je revenais malade, et quand j’ai porté le masque, je n’ai rien eu. En plus, aucune distanciation n’est possible, le voisin est très proche de nous dans un avion. Selon moi, beaucoup de personnes vont remettre à plus tard leur voyage, si ça peut faire réfléchir les compagnies aériennes. Pourquoi un petit bout de tissu à trois épaisseurs fait si peur aux gens ?

Odette

Un N95

Nous quitterons le pays le 29 avril prochain et voyagerons par avion vers Los Cabos. Nous porterons nos masques N95, peu importe la décision des CDC. Ces masques protègent très bien contre le virus de la COVID-19 et ses variants. Nous n’avons pas de contrôle sur les autres, et nous respectons leur choix, mais nous contrôlons nos propres choix.

Manon et François

Les enfants sont habitués

Bien contente de savoir que le Canada maintient le port du masque. Nous partirons, au début de mai, pour le Portugal, avec enfants et petits-enfants. Les enfants sont habitués et cela ne représente pas une contrainte trop exigeante, autant pour eux que pour les adultes. Le coronavirus n’ayant pas été éliminé, il me semble que cette mesure sanitaire n’est pas excessive.

D. Leroux

Attitude paternaliste

Non, ça ne changera rien à mes plans, je n’en peux plus de l’attitude paternaliste de nos gouvernements !

Solange

La seule protection qui reste

Je suis contre la levée du masque dans les transports aériens et autres, c’est la seule protection qui nous reste, donc gardons les masques dans les endroits publics. Le virus circule toujours et il peut être mortel pour certaines personnes, donc pensons aux autres et à nous.

Louise

La nonchalance des États-Unis

Nous avons abandonné notre idée de retourner aux États-Unis encore une fois cette année par voie terrestre en raison de la « nonchalance » des Américains face à la COVID-19. Quant aux voyages en avion, nous refuserions d’en faire si le port du masque était abandonné. La situation actuelle est encore trop instable avec la propagation des variants. Nous sommes un couple (62 ans et 60 ans) actif, en bonne santé et partiellement retraité. Nous avons reçu deux doses de vaccin et les deux doses de rappel. Les voyages constituaient un objectif pour notre retraite. La pandémie nous a fait perdre deux années.

Yves

Des risques moindres

Avec la vaccination, la maladie diminue de beaucoup les dangers de cette maladie. Les [personnes] vaccinées de quatre doses ne font plus partie des cas aux soins intensifs et [ont un] risque de mortalité très faible. Les gouvernements devraient cesser les mesures extrêmes. Les États-Unis sont plus logiques que notre [premier ministre Justin] Trudeau, qui se prend pour Dieu et régente souvent ce qui ne le regarde pas.

Jacques

Garder le masque, pas juste en avion

Je suis d’accord pour que l’on garde le masque dans l’avion malgré le fait que c’est désagréable. Il semble nous protéger assez adéquatement, enfin, je l’espère. Je suis allée en Floride dernièrement et je n’ai vu personne se plaindre de devoir garder son masque dans l’avion. Tant que nous aurons de hauts taux de COVID-19, je garderais le masque, et pas juste en avion, partout !

Nicole

Recommencer à voyager

Dès la levée du port du masque obligatoire dans les avions et les aéroports, nous nous ferons une joie et un immense plaisir, mon épouse [et moi], de recommencer à voyager au rythme d’avant, soit de deux à trois voyages par année. Nous sommes de grandes personnes et d’avis que nous pouvons SEULS, sans aucune autre forme d’autorité, être capables de déterminer et de gérer ce qui est bon ou à risque pour nous. Vous désirez porter le masque, faites-le. Pour notre part, nous en avons soupé de ces mesures.

Guy