Seize Canadiens ont été arrêtés - certains ont déjà été accusés ou même condamnés - à la suite d'une vaste enquête internationale contre l'exploitation sexuelle d'enfants, a annoncé la police de Toronto, jeudi.

Plus de 150 personnes ont été arrêtées à l'échelle planétaire au cours de cette vaste opération.

L'enquête, baptisée «Projet Mercure», s'est échelonnée pendant plus de trois ans. Son objectif était d'arrêter des cas présumés d'agression sexuelle contre des enfants diffusés en direct sur internet.

Myron Demkiw, un officier supérieur de la police de Toronto, a reconnu que l'enquête avait été difficile pour les policiers, mais que celle-ci était essentielle pour la sûreté des victimes. Mettre la population au courant de telles pratiques était aussi un objectif des autorités.

L'enquête a été lancée en 2014 lorsque des enquêteurs britanniques ont découvert un réseau qui diffusait, enregistrait et distribuait des scènes montrant des enfants être sexuellement agressés.

La police britannique a identifié un homme du réseau comme étant un résidant de Toronto. Placé sous la loupe de la police locale, l'individu a été arrêté et a fait face à 10 accusations, dont il a été reconnu coupable pour certaines.

Après avoir retrouvé des éléments de preuve dans l'ordinateur de l'individu, plusieurs corps de police du Canada ont collaboré avec les Britanniques et les Américains.

La plupart des personnes arrêtées vivent en Ontario, les autres résident à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Saskatchewan et en Alberta.

Aucun des Canadiens arrêtés n'occupait un poste de confiance.