Un ancien membre du très embourbé tribunal de la sécurité sociale suggère qu'il n'a pu attirer des arbitres qualifiés parce qu'il n'offre pas des bénéfices de base à ses employés.

Six d'entre eux ont quitté le tribunal depuis sa création en avril 2013. Le gouvernement affirme qu'ils sont partis pour des raisons personnelles.

Des centaines de personnes ont appliqué pour des postes actuellement disponibles à temps plein ou à temps partiel. Un employé à temps plein peut gagner jusqu'à 109 000 $ par année.

Mais l'un des six anciens membres, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat par peur de représailles, dit avoir quitté en partie parce que le gouvernement n'offre pas des bénéfices de base, comme une couverture médicale et dentaire.

Cette personne indique de plus que plusieurs arbitres du tribunal doivent travailler de la maison sur des ordinateurs gouvernementaux, mais qu'ils ne reçoivent aucune assurance invalidité de laquelle ils pourraient obtenir des prestations s'ils devaient se blesser au travail.

L'ex-membre croit que des candidats hautement qualifiés n'appliquent vraisemblablement pas parce qu'ils pourraient gagner plus d'argent avec de meilleurs bénéfices, dans le secteur privé.

Le tribunal entend les appels de milliers de Canadiens qui se sont vus refuser des prestations d'assurance-emploi ou des bénéfices du régime de pension canadien ou de sécurité de la vieillesse. Il se débat actuellement avec quelque 10 000 de dossiers non encore traités.