L'ancien PDG de Laval Technopole, Pierre Desroches, n'en démord pas et veut mettre la main sur une indemnité de départ six fois plus importante que celle qui lui a été versée. Il a ainsi mis en demeure l'organisme municipal de lui payer quelque 390 000$, a appris La Presse.

La Ville de Laval n'a toutefois pas l'intention de plier l'échine. «Nous nous dirigeons vers les tribunaux», a confirmé hier David De Cotis, vice-président du comité exécutif de la Ville et responsable politique de Laval Technopole.

Pierre Desroches a pris sa retraite en croyant pouvoir bénéficier de la généreuse indemnité de départ prévue à son contrat: 12 semaines pour chacune des 6 années passées à la tête de Laval Technopole. Cette clause hors norme est pour «services rendus» comme l'indique son contrat qui a été négocié sous l'administration de Gilles Vaillancourt.

«Dérives du passé»

À son arrivée à l'hôtel de ville, la nouvelle équipe politique a toutefois décidé de revoir la situation considérant que les conditions de départ de M. Desroches illustraient «les dérives du passé». Un avis juridique a été demandé. C'est ce qui a remis en cause la validité des termes du contrat de M. Desroches, qui avaient été modifiés sans obtenir l'approbation du conseil d'administration de Laval Technopole. C'est ainsi que l'organisme a plutôt proposé de verser une indemnité correspondant au contrat d'origine, soit quelque 65 000$. M. Desroches a répondu par le biais de ses avocats.