Technicien en cinéma et membre fondateur de Kramtemps Productions, Michaël Lalancette, 24 ans, relève le défi de "Fais ça court". Le produit de sa première semaine de compétition, un film de deux minutes ainsi réalisé en cinq jours par le tandem qu'il forme avec son associé Mathieu Chevalier, sera télédiffusé sur les ondes de Télé-Québec, ce jeudi 18 septembre à 19h.

La deuxième édition de ce concours de fiction de 25 épisodes, des Productions Marie-Brisette, met en courses 32 jeunes cinéastes répartis en 16 équipes. Chaque semaine, deux équipes ont à produire, de l'écriture au montage, un court-métrage à partir du même lieu de tournage, avec les mêmes comédiens professionnels, les mêmes accessoires, le tout gardé secret jusqu'à la première heure. D'autres contraintes peuvent être imposées en cours de route. Les deux versions sont confrontées lors de la télédiffusion où un jury évalue le travail accompli. Chaque équipe a deux films pour se faire valoir en prévision de la demi-finale (une en automne, l'autre en hiver), dont seuls deux finalistes s'affronteront au dernier épisode de mars 2009.

Un jury

La première édition de ce concours laissait le public seul juge des gagnants. Cette année, le verdict appartient à un jury. Est-ce mieux pour les participants d'être évalués par des juges? "Oui et non, rétorque Michaël. On apprend énormément à travers un tel exercice et l'appréciation des juges, leurs commentaires sont précieux. Par contre, quand on veut plaire au public, on a tendance à faire des films grand public. Et nous c'est notre tendance. On aime l'humour, on aime faire rire. Quelque chose qui nous allume. Les juges vont peut-être avoir une approche plus technique."

Inquiet le jeune Jonquiérois? "Non, je suis content du résultat. On a réussi notre défi." In extremis, avoue-t-il. "On a fini à quatre secondes près. À huit minutes de la fin, il nous manquait un plan. Nous avons eu un problème d'éclairage. C'était tout juste. La difficulté c'est que non seulement on est sur le plateau en train de tourner, mais il y a l'équipe de Télé-Québec qui nous filme en train de filmer. Cela fait beaucoup de monde sur les lieux."

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