Les problèmes financiers du criminaliste bien connu Claude F. Archambault n'en finissent plus de grossir. Il pourrait maintenant se faire saisir l'immeuble situé au 52, rue Le Royer, dans le Vieux-Montréal, qui abrite ses bureaux.

C'est du moins ce que demande la Corporation de prêts hypothécaires Ace-Mortgage Corp., dans une requête en délaissement forcé déposée aux greffes du palais de justice de Montréal cette semaine. Dans les documents, on lit qu'Ace a accordé un prêt hypothécaire de 290 000$ à la société 9081-9897 Québec inc., le 7 novembre 2005, pour le 52, rue Le Royer. Me Claude F. Archambault et sa conjointe et associée d'alors, Me Roxanne Hamelin, s'étaient portés caution de ce prêt accordé à un taux d'intérêt de 12%. Celui-ci devait être remboursé le 10 novembre 2006. À la date d'échéance, Ace a accepté de prolonger le prêt, en anticipant un «remboursement sous peu». Mais la situation s'est prolongée au-delà du raisonnable, estime Ace, qui se plaint aussi de défauts de paiements d'intérêts au montant de 37 314,16$. En fait, Ace estime que la compagnie de Me Archambault lui doit 341 260$, et elle réclame la saisie et la vente en justice de l'immeuble.

Au cours des dernières années, le criminaliste s'est vu réclamer des sommes faramineuses par le fisc du Québec et du Canada, ainsi que 146 000$ en taxes impayées à la Ville de Montréal. Pratiquant le droit depuis 43 ans, Me Archambault s'est fait connaître en défendant des vedettes du monde du spectacle, notamment Michèle Richard.