Le conseiller Alain Pilon peut compter sur l'appui de la députée de Hull, Maryse Gaudreault, pour tenter une fois de plus d'obtenir l'autorisation du ministère des Transports du Québec (MTQ) afin de diminuer la limite de vitesse sur le boulevard Saint-Raymond.

Le conseiller Alain Pilon peut compter sur l'appui de la députée de Hull, Maryse Gaudreault, pour tenter une fois de plus d'obtenir l'autorisation du ministère des Transports du Québec (MTQ) afin de diminuer la limite de vitesse sur le boulevard Saint-Raymond.

Une première requête présentée par la Ville de Gatineau pour faire passer de 80 à 70 km/h la limite maximale de vitesse sur le boulevard Saint-Raymond, entre les boulevards des Allumettières et Cité-des-Jeunes, avait été rejetée par la direction régionale du MTQ, qui est responsable de ce tronçon.

Ne se laissant pas abattre par ce refus, Alain Pilon entend bien présenter une nouvelle résolution à la réunion du conseil municipal, à la mi-septembre, afin que la Ville fasse une deuxième demande au MTQ. Le libellé sera quelque peu modifié, mais l'objectif demeure le même. "Les gens roulent comme des fous sur Saint-Raymond", déplore M. Pilon.

La députée Maryse Gaudreault se dit prête à défendre l'idée du conseiller du district de Val-Tétreau auprès du bureau de la ministre des Transports, Julie Boulet. La députée avoue qu'elle a trouvé surprenante la réponse initiale du MTQ.

"J'ai été surprise, mais j'ai discuté avec Jacques Filion, le directeur régional du MTQ, qui a pu me convaincre que ce n'était pas toujours une bonne idée de diminuer la limite de vitesse", a indiqué Mme Gaudreault.

Si elle comprend les motifs à la base du refus du MTQ, la députée de Hull estime que "ça ne nuirait pas tant que ça de baisser la limite à 70 km/h".

Cet appui réjouit M. Pilon, qui se dit confiant que la nouvelle demande de la Ville de Gatineau sera acceptée par Québec. "J'ai eu des conversations avec Mme Gaudreault, et elle attend l'adoption de la résolution pour embarquer, a fait savoir le conseiller. Je suis très confiant que le gros bon sens va primer et je crois qu'avec son aide, on va trouver une façon d'y arriver."

Au ministère des Transports, le porte-parole régional, Stéphane Lauzon, avait indiqué, pour justifier le refus du MTQ, que "le milieu traversé correspond bien à une vitesse de 80 km/h".

jmercier@ledroit.com