«Je n'avais pas le droit d'agir ainsi, c'est évident. Là, j'ai été confronté. C'est une leçon pour moi.» Le maire de Notre-Dame-de-Stanbridge, Michel Pelletier, avoue en toute candeur que sa façon de procéder en tant qu'élu n'a pas toujours été conforme aux lois municipales. Il a fallu que des membres de son conseil remettent publiquement ses agissements en question pour qu'il fasse son mea culpa.

On se rappelle qu'avant l'assemblée publique d'août, les conseillers Yvon Landry, Marie Surprenant Nadeau et Alain Bordeleau avaient exigé la démission du maire Pelletier, qu'ils accusaient de prendre des décisions sans d'abord passer par le conseil. Dans leur déclaration, le conseiller Roger Santerre était aussi visé.

Pour appuyer leurs prétentions, les conseillers dissidents avaient cité quelques exemples où le maire avait pris des décisions sur-le-champ, sans consulter ses collègues: parmi eux, l'approbation d'une dépense supplémentaire de 21 000 $ pour des travaux d'asphaltage et d'une autre de près de 13 000 $ pour des travaux dans un fossé. Le maire a aussi autorisé cet été l'installation d'une antenne internet haute-vitesse sur la tour de l'école primaire du village, toujours sans résolution du conseil.

Vendredi dernier, le maire Pelletier et deux de ses proches conseillers, Roger Santerre et Margot Woodtli, ont rencontré des représentants de la direction de la Montérégie au ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR). La rencontre a eu lieu à la demande même du maire.