Beau temps, mauvais temps, les 32 camps de jour de la Ville de Gatineau grouillent d'activité durant la saison estivale. Depuis trois ans, huit d'entre eux offrent un service d'accompagnement aux enfants vivant avec un handicap.

Beau temps, mauvais temps, les 32 camps de jour de la Ville de Gatineau grouillent d'activité durant la saison estivale. Depuis trois ans, huit d'entre eux offrent un service d'accompagnement aux enfants vivant avec un handicap.

Dans le cadre de la Semaine de la valorisation de l'animation estivale, le camp de jour du centre communautaire Laurent-Groulx, situé dans le secteur Hull à Gatineau, a ouvert ses portes aux médias hier.

L'excitation était à son comble dans les locaux du 1, rue Lévesque, alors qu'une trentaine de jeunes attendaient avec impatience l'arrivée des caméras de télévision et des appareils photographiques.

Parmi eux, le petit Maxime, sept ans, ne tenait pas en place. Depuis trois ans, ce jeune garçon vivant avec un trouble d'hyperactivité et de langage fréquente le camp de jour où son accompagnatrice, Krusty, l'aide à s'intégrer.

"Mon rôle est de simplifier le quotidien des enfants ayant un handicap. Par exemple, je leur explique les règles d'un jeu de façon plus simple ou, s'il y a des activités trop difficiles pour eux, je leur trouve une alternative", explique Marie-Pier Deschamps-Lepage, alias Krusty, accompagnatrice au camp de jour du centre communautaire Laurent-Groulx.

Les yeux qui brillent

Pour Mme Deschamps-Lepage, qui est diplômée en éducation spécialisée, il s'agit d'une première expérience à titre d'accompagnatrice d'enfants avec un handicap dans un camp de jour. Au quotidien, elle doit s'occuper de trois jeunes qui, comme Maxime, nécessitent une attention plus particulière que les autres enfants.

"L'accompagnement permet à des enfants qui ne pouvaient auparavant pas fréquenter les camps de jour de le faire. Cette activité, les normalise davantage. Ils réalisent qu'ils peuvent jouer avec les autres enfants et vice-versa", indique Mme Deschamps-Lepage.

Et le petit Maxime, bien fier d'avoir posé pour notre photographe, est en accord avec son animatrice Krusty.

"Je m'amuse beaucoup ici. J'ai plusieurs amis et j'adore aller à la piscine", a raconté le petit garçon, les yeux brillants, avant de retourner avec ses copains.

Les camps de jour de la Ville de Gatineau accueillent plus de 19 000 enfants par été dont 72 avec un handicap et ce dans les cinq secteurs de la ville.

clamontagne@ledroit.com