Les inspecteurs municipaux tentent de découvrir la cause exacte de l'incendie qui a détruit une partie de l'école secondaire Kénogami mercredi.

Présent sur le site du sinistre hier, l'inspecteur en incendie de Saguenay, François Marin, explique qu'une couche goudronnée inflammable, faisant partie de l'isolation autour du conduit d'aération, a joué un rôle dans la propagation des flammes. Lors de la coupe du conduit métallique par l'employé effectuant des rénovations, le métal a chauffé. La chaleur a été suffisante pour mettre le feu à la matière isolante du conduit. Ce conduit vertical a joué le rôle d'une véritable cheminée.

"Les gaz chauds sont restés cloîtrés dans ce conduit jusqu'à l'entretoit, à l'intérieur duquel ils se sont propagés de façon horizontale. Ce conduit n'était pas très récent", poursuit M. Morin.

Selon l'inspecteur, les dommages s'élèvent à plusieurs millions.

En plus de la section Henri-Fortier de l'école, que certains ont qualifiée de perte totale, une partie de l'école qui n'a pas été détruite par les flammes a quand même été exposée à la fumée de l'incendie, qui rendra l'équipement électronique inutilisable.

La commission scolaire de la Jonquière tiendra un point de presse au début de la semaine prochaine. D'ici là, elle doit analyser la structure du bâtiment afin de faire le bilan de la situation. L'école compte 1300 élèves et 150 membres du personnel.