Une rencontre de négociation de la dernière chance planifiée pour la fin de semaine a fait reculer les 1800 employés syndiqués des casinos de Montréal, Lac-Leamy et Charlevoix.

En guise de moyens de pression, les travailleurs devaient porter le jeans, jeudi, mais ils n'ont revêtu qu'un T-Shirt rouge clair.

La société d'État avait avisé qu'elle n'accepterait pas le jeans, estimant, selon le syndicat, qu'il y avait un risque que les croupiers mettent des jetons dans leurs poches. La menace du lock-out était aussi dans l'air.

Selon le porte-parole du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, Jean-Pierre Proulx, il faut donner la chance à la négociation, même si le syndicat a déjà reçu un mandat de grève générale illimitée pour le 25 juillet.

Le litige porte sur les conditions de retraite et d'assurance, et la présence de tables électroniques de poker dans les casinos.

Il y a eu deux grèves de six semaines dans les casinos du Québec au cours des 15 dernières années.