Les quelque 350 syndiqués de l'Unité générale du Casino du Lac-Leamy ont entériné hier, avec 98 % des voix favorables, l'entente de principe conclue jeudi dernier avec leur employeur.

Les quelque 350 syndiqués de l'Unité générale du Casino du Lac-Leamy ont entériné hier, avec 98 % des voix favorables, l'entente de principe conclue jeudi dernier avec leur employeur.

L'Unité générale, affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représente quelque 350 syndiqués, occupant 17 types d'emploi, dont les portiers, les voituriers, les préposés aux machines à sous et les préposés au vestiaire.

Les croupiers ont devancé la date de leur vote qui est maintenant prévu demain alors que l'unité de la sécurité et de la surveillance doit se prononcer lundi.

Richard Gadbois, conseiller syndical au SCFP, a soutenu que cette entente répondait en grande partie aux attentes du syndicat. Au niveau salarial, elle prévoit une augmentation de 2,5 % en 2008 et de 2 % pour les quatre années suivantes, jusqu'à l'échéance de la nouvelle convention collective le 31 mars 2013.

L'entente de principe comporte également une hausse des primes de soir, de nuit et de fin de semaine en plus de faciliter le choix des vacances des employés en augmentant les quotas de personnes qui peuvent s'absenter en même temps.

Les travailleurs verront également une amélioration de leur régime de retraite, qui sera semblable à celui des employés de Loto-Québec, et de leur régime d'assurances collectives, qui sera plus équitable, selon M. Gadbois.

Nouvelle ronde de négos

Par ailleurs, les 300 employés du Casino du Lac-Leamy et leurs confrères de Montréal et Charlevoix, qui travaillent dans les restaurants et qui sont affiliés à la Confédérations des syndicats nationaux (CSN) ont amorcé une nouvelle ronde de négociations avec leurs employeurs, hier, à Montréal.

" Nous avons eu une rencontre intense aujourd'hui (hier) et il y a eu un peu de développement, pas beaucoup ", a indiqué Adzime Mesri, représentant syndical au Casino du Lac-Leamy.

D'autres rencontres sont prévus aujourd'hui et demain. M. Mesri n'a pas voulu dire si le syndicat utiliserait un mandat de grève obtenu la semaine dernière si les négociations ne devaient pas aboutir, disant " vouloir laisser la chance " aux négociations.

" Nous nous sommes donnés jusqu'à vendredi pour négocier, a-t-il dit. Après ça on verra. Nos demandes sont très légitimes. J'espère qu'on n'arrivera pas à la grève. "

Les travailleurs des restaurants sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2007. Les principaux points de litige sont les salaires, le régime de retraite, les primes ainsi que la sous-traitance, l'assurance collective et la durée du mandat de travail.

cdube@ledroit.com