Malgré les précipitations abondantes du mois de juin, la saison de l'herbe à poux, qui s'étend de la fin juillet jusqu'aux premières gelées de l'automne, ne sera pas retardée.

La Table québécoise sur l'herbe à poux (TQHP) recommande à la population à reconnaître les plants d'herbe à poux afin de les arracher dès maintenant, pour minimiser la quantité de pollen libéré par chaque plan.

Au Québec, environ 18 pour cent de la population est allergique au pollen libéré par l'herbe à poux.

Les réactions allergiques consistent notamment à des éternuements, les yeux larmoyants, la congestion nasale, une toux répétée, des picotements du nez et même des crises d'asthme.

Puisque l'herbe à poux résiste mal à la concurrence des autres plantes, la Table recommande notamment d'implanter d'autres espèces végétales, comme des vivaces, sur des terrains où l'herbe à poux est présente.

Sinon, l'arracher ou la tondre peut être une mesure efficace. Selon la coordonnatrice de la Table, Renée Levaque, tous les moyens pour retarder la production de pollen par la plante sont efficaces pour combattre les allergies.

Chaque plant d'herbe à poux produit jusqu'à 3000 graines qui pourront, à leur tour, générer 600 nouveaux plants l'année suivante.

Mme Levaque recommande également aux personnes allergiques d'éviter les activités extérieures entre 7h et 13h et de ne pas faire sécher leurs vêtements à l'extérieur durant la saison pollinique.