En pleine saison touristique, le mouvement de débrayage amorcé par les employés de quatre grands hôtels de Montréal, n'est pas sans avoir de répercussions.

Le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, reconnaît que ces grèves, déclenchées sans préavis, peuvent perturber le service. Mais selon lui, les directions hôtelières n'ont qu'elles-mêmes à blâmer puisqu'elles ont fait traîner en longueur les négociations en vue du renouvellement des conventions collectives.

Samedi, ce sont 1500 employés qui ont débrayé dans la métropole. Il est probable que ce mouvement s'intensifie puisqu'une vingtaine d'assemblées générales sont prévues au cours des prochains jours. Au total, 41 syndicats font partie de cette négociation.

La Fédération du commerce de la CSN souhaite qu'un premier règlement survienne rapidement dans la métropole, ce qui permettrait de débloquer les différentes tables de négociation.