Une juge de l'Alberta a décidé, jeudi, qu'il est plus urgent de savoir si deux adolescents qui ont plaidé coupable à des accusations d'avoir tué un chat en utilisant un micro-ondes ont des problèmes psychologiques plutôt que de prononcer leur sentence avant le début de l'année scolaire.

Les garçons, âgés de 15 et 16 ans, ont plaidé coupable, le mois dernier, à des accusations d'être entrés par effraction dans une maison à deux reprises, au mois de décembre dernier, et d'avoir tué un chat en utilisant un micro-ondes. Selon un exposé conjoint des faits, l'animal aurait miaulé de douleur jusqu'à sa mort, pendant plus de dix minutes.

Le procureur de la Couronne, John Laluk, a affirmé que cet élément de preuve témoigne d'une volonté consciente de faire souffrir un animal.

Les avocats de la défense ont pour leur part soutenu que la détermination de la peine aurait dû se poursuivre. Ils s'inquiètent qu'une date de comparution à l'automne vienne perturber une nouvelle année scolaire.

La juge Joanne Goss a rejeté l'argument, répliquant que la totalité des faits doit être prise en compte pour assurer que les jeunes garçons soient réadaptés et réintégrés convenablement.

La juge Goss a ordonné que l'évaluation psychologique soit terminée avant la nouvelle date de détermination de la peine, le 4 septembre prochain