Les Québécois éliront un nouveau gouvernement le 1er octobre prochain. D'ici là, La Presse a voulu sonder l'état d'esprit des électeurs. Nos journalistes et nos photographes ont été à leur rencontre dans 100 villes différentes dans toutes les régions du Québec. Découvrez ce que les électeurs ont à dire.

Qu'est-ce qui vous préoccupe en ce moment ?

La croissance de l'intolérance et de l'inégalité au Québec et dans d'autres pays occidentaux.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis de bonne humeur ?

La bonne santé économique du Québec : taux de chômage au plus bas depuis 30 ans, bonne position économique, bonne cote de crédit, surplus budgétaire. Il y a de l'espoir pour mes enfants.

Quelle est la dernière chose qui vous a mis en colère ?

Les partis politiques ont donné leur appui à l'interminable débat inutile sur les signes religieux et du projet de loi 62. Selon moi, ce sont de faux débats qui ne font que brimer la liberté religieuse des Québécois.

Quelle est la dernière personnalité publique dont la mort vous a ému ?

Robin Williams. Difficile de comprendre.

Si vous pouviez et vouliez vivre dans une autre ville du Québec, laquelle serait-ce, et pourquoi ?

Dunham. Tant qu'à être hors de l'île, j'irais dans une belle région paisible, entourée de vignobles, de montagnes et pas trop loin de Montréal.

Si vous pouviez changer une seule chose dans votre circonscription, qu'est-ce que ce serait ?

Améliorer l'ensemble du réseau de transports en commun dans l'Ouest-de-l'Île pour réduire la congestion.

Si vous pouviez changer une seule chose au Québec, qu'est-ce que ce serait ?

Après avoir éliminé les inégalités et la corruption : la gratuité scolaire et des transports en commun. L'éducation est la clé du succès d'un peuple prospère, et les transports en commun sont un service essentiel. Nous aurions un excellent rendement pour ces investissements.

Quel est le dernier contenu que vous avez partagé sur Facebook ?

Mon dernier voyage à Cape Hatteras, en Caroline du Nord. Je publie très rarement des nouvelles sur Facebook.

Où vous voyez-vous dans cinq ans ?

J'aime beaucoup mon secteur de Beaconsfield, près de l'eau, avec sa vie de quartier. C'est l'idéal pour les enfants, les sports aquatiques et l'accès à la ville sans devoir traverser de pont. À plus long terme, peut-être que je retournerais à Montréal, ou vivre ma retraite à Dunham.

Qu'est-ce que c'est, pour vous, être québécois ?

Un Québécois est celui qui s'est intégré au Québec, soit à la naissance ou en cours de vie, en y parlant la langue française, quels que soient l'origine ou l'accent. C'est à la base un sentiment d'appartenance qui nous permet de partager une réalité culturelle nord-américaine, avec des valeurs d'ouverture.

Faites un voeu...

Avoir un gouvernement honnête, progressiste et pas séparatiste, respectueux des gens et de l'environnement.

Que feriez-vous si vous gagniez une somme importante ?

Faire le tour du monde, acheter un vignoble à Dunham, un condo à Griffintown et une voiture Tesla...

Dans votre vie, ces cinq objets sont-ils positifs ou négatifs ?

Téléphone

Positif pour les fonctions de communication et de navigation, mais négatif pour l'aspect addictif et obsessif.

Ordinateur

Positif et essentiel, c'est mon outil de travail, de divertissement et de création.

Carte de crédit

Positif, je n'utilise plus de billets.

Télévision

Négatif et inutile.

Bouteille de bière ou de vin

Positif, quand c'est bon, c'est bon.

Vous devenez premier ministre demain. Quelle est la première phrase de votre premier discours ?

La création de valeur, la fierté culturelle, l'ouverture et le respect. Voilà les valeurs qui nous unissent et dont nous pouvons être fiers, avec lesquelles nous pourrons mieux intégrer et respecter toutes les minorités, et assurer la protection de l'environnement, pour l'atteinte d'un plus grand bonheur collectif, et ainsi bâtir un Québec durable à l'image de ce que nous sommes réellement.

Si un chef de parti croisait votre chemin pendant la campagne électorale, de quelle préoccupation aimeriez-vous lui parler? Préserver votre emploi, acquérir une propriété, refaire une route dangereuse? Dites-nous ce qui vous préoccupe, et pourquoi, en 250 mots, en écrivant à centvilles@lapresse.ca en prenant soin de préciser votre nom, votre âge, ce que vous faites et la municipalité dans laquelle vous vivez. Nous publierons un certain nombre de messages pendant la campagne électorale, en septembre.