Lumières au centre-ville
Évènement incontournable des hivers montréalais depuis 12 ans, Luminothérapie est de retour dans le Quartier des spectacles.
Nous retrouvons avec bonheur certaines installations des éditions précédentes : les arches métalliques d’Iceberg, l’œuvre Entre les rangs et son champ de tiges lumineuses de même que les amusantes bascules d’Impulsion. Sur la place des Festivals, nous apercevons une grande baleine. Il s’agit de l’Écho – le chant de l’inconnu, de l’artiste multidisciplinaire autrichien Mathias Gmachl, une nouveauté cette année.
Musique et lumière émanent du mammifère marin jusqu’à ce que quelques enfants s’approchent très près de l’imposante bête de métal de 17 m de long. Les sons s’arrêtent. L’éclairage faiblit. Derrière cette interactivité avec le public se trouve la volonté de l’artiste de provoquer « une réflexion sur l’envahissement humain néfaste aux écosystèmes naturels de la Terre ».
Luminothérapie, c’est aussi la projection vidéo Nova, inspirée du mouvement de l’eau, de même que le moment Cœur dansant, lors duquel le Quartier des spectacles se transforme en piste de danse. Lumière, musique et vidéoprojections nous font vivre cinq minutes festives à 19 h et à 20 h.
La soirée est encore jeune et nous décidons d’étirer notre parcours dans la rue Sainte-Catherine. Sur le parvis de l’église unie Saint-James, nous faisons tourner les trois structures illuminées qui composent l’œuvre Les diamants, créée par Francis Laporte et Alexis Laurence. L’éclairage se modifie au rythme de la mélodie qui s’élève de chaque module. C’est magnifique !
Plus loin dans la rue Sainte-Catherine, nous croisons des ours et des casse-noisettes géants, installations qui égaient la rue commerciale dans le cadre d’« Odyssée, là où les contes et légendes prennent vie », organisé par XP_Mtl. L’évènement prévoit aussi de l’animation au cours du mois de décembre, dont des chorales les samedis. Un spectacle, réunissant notamment Fanny Bloom et Qualité Motel, se tiendra le 16 décembre.
Pour clore notre marche, nous remontons la rue Peel. Des installations représentant les différents clans de Kanien’kehà:ka, la nation mohawk, illuminent la nuit jusqu’au 15 février 2022.
Luminothérapie, au Quartier des spectacles, jusqu’au 27 février 2022
Odyssée, là où les contes et légendes prennent vie, rue Sainte-Catherine, jusqu’au Nouvel An
Consultez la page de Luminothérapie Consultez la programmation d’Odyssée, là où les contes et légendes prennent vieMystère au parc Père-Marquette
Notre marche commence devant le centre Père-Marquette, rue Drucourt, dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie.
Depuis quelques nuits, des résidants entendent des sons étranges près du terrain de soccer, nous informe une affiche. Des inscriptions énigmatiques ont aussi été aperçues à proximité. L’inquiétude monte dans la population. Notre mission ? Élucider le mystère derrière ces manifestations.
Après avoir scanné le code QR se trouvant sur l’affiche avec l’application qui y est indiquée, nous nous dirigeons vers la première épreuve. Mais où est-elle ? La nuit qui tombe risque de nous jouer des tours… Enfin, sur une clôture, nous apercevons les inscriptions qui ont semé la peur chez nos concitoyens. Il s’agit d’un message codé. Nous réussissons à le résoudre. Notre réalisation impressionne l’application qui nous invite à surmonter les prochaines épreuves afin de faire partie de la confrérie Marquette.
Au cours de l’heure qui suit, nous cherchons des lettres sous des gradins, écoutons des codes morse et scrutons à la loupe un vieux casier de métal sous le regard amusé de deux adolescents faisant du skateboard. Notre aventure nous permettra également d’utiliser, pour la première fois de notre vie, la fonction boussole de notre cellulaire. Un aveu : nous avons dû effectuer une recherche sur l’internet pour bien comprendre son fonctionnement…
Ancien chargé de projets chez Moment Factory, Dominique Gauthier, fondateur et directeur de création chez Parcours ludiques, nous avait décrit l’expérience comme un « jeu d’évasion à ciel ouvert ». C’est exactement ce que nous avons eu le plaisir de vivre au parc Père-Marquette. L’application est bien conçue et la géolocalisation, qui permet de nous guider d’une épreuve à l’autre, fonctionne bien. Une hésitation en cours de route ? Des indices éclairants sont offerts.
Le parcours de la confrérie Marquette est destiné à un public adolescent. Toutefois, nous nous imaginons très bien chercher les indices en compagnie d’enfants plus jeunes. Par contre, ceux-ci auront besoin d’aide pour résoudre les énigmes.
Parcours ludiques offre d’autres expériences similaires un peu partout dans la province, notamment à Mascouche et au Manoir Richelieu, dans Charlevoix.
Au parc Père-Marquette, du 11 décembre au 30 janvier
Consultez le site de Parcours ludiquesChasseau trésor dans l’univers du jeu vidéo
L’organisation GrosJoueurs présente « Court circuit » comme un parcours ludique « qui retrace l’histoire de l’industrie et de la culture du jeu vidéo québécois ». Si cette prémisse enthousiasme l’amateur de Fez ou d’Assassin’s Creed, elle peut toutefois rebuter les non-initiés (catégorie dont nous faisons partie).
Bonne joueuse, nous nous rendons malgré tout devant les locaux d’Ubisoft, boulevard Saint-Laurent, point de départ du parcours. La première énigme, qui porte sur la vocation passée du bâtiment, nous laisse perplexe. Nous avons beau regarder la devanture de l’immeuble, la réponse nous échappe. Après avoir pratiqué nos talents de patineuse sur les trottoirs de la rue Saint-Dominique à l’arrière de l’immeuble, nous trouvons la première réponse. Ouf ! Ce n’est pas la fin de la partie. Nous passons au prochain tableau !
Entre chaque énigme, une balado racontant les moments marquants de l’industrie du jeu vidéo est proposée. Beaucoup d’informations y sont transmises. Trop, peut-être. Avons-nous besoin de connaître les noms de tous les bars où l’industrie du jeu vidéo s’est développée ? D’autant plus que la durée de chaque balado dépasse le temps de marche nécessaire entre les questions.
Pendant plus d’une heure, « Court-circuit » nous entraîne dans les quartiers du Mile End, du Mile-Ex et de la Petite Italie. Nous y faisons de belles découvertes, dont une grande œuvre murale, avenue de Gaspé.
Offert sur le web, « Court-circuit » est bien conçu. Les énigmes à résoudre sont d’un niveau de difficulté acceptable : la réponse n’est ni trop évidente ni trop difficile. En cas d’erreur, nous pouvons sélectionner un autre choix de réponse. Adultes et enfants éprouveront du plaisir à suivre ce parcours et à accumuler des morceaux de robot virtuels. Seul bémol : certains (surtout les plus jeunes) pourraient trouver que la distance entre chaque étape est parfois grande.
Dans le Mile End, le Mile-Ex et la Petite Italie, jusqu’au 11 janvier
Consultez le « Court circuit » de GrosJoueursTrois quartiers à explorer
De la barbe de dragon, vous connaissez ? C’est l’une des découvertes culinaires que propose l’application Mtl Explore dans son parcours consacré au Quartier chinois. Au cours de sa balade, l’utilisateur est invité à s’arrêter dans différents commerces et restaurants. On aurait aimé que l’application soit bonifiée d’informations historiques ou culturelles. Les quelques apparitions en réalité augmentée pourront toutefois charmer les enfants. Mtl Explore propose deux autres parcours, l’un dans la Petite Italie, l’autre dans le Plateau Mont-Royal.
Consultez la page de Mtl ExploreInstant de zénitude au parc Frédéric-Back
Besoin d’un moment de détente ? Rendez-vous au parc Frédéric-Back et laissez-vous transporter par les ambiances sonores de l’application Pause Mtl. Créées par des artistes de la scène musicale montréalaise ambient-électro, toutes les pièces sont associées à un endroit du parc. Écouteurs aux oreilles, vous n’avez plus qu’à relaxer.
Consultez la page de Pause Mtl