Plusieurs avaient prévu de passer les vacances estivales sous d’autres cieux. La COVID-19 les a forcés à revoir leurs plans pour partir plutôt à la (re)découverte du Québec. Et ils en sont revenus charmés. Nous avons demandé à nos lecteurs de présenter leurs coups de cœur dans cette province si belle à visiter, pandémie ou pas.

Le phare de Pointe-des-Monts

Nicolas Jean l’avoue d’emblée : sans la COVID-19, il n’aurait certainement pas voyagé sur la Côte-Nord cet été. Le résidant de Rosemère et son conjoint planifiaient plutôt un séjour en Nouvelle-Écosse… La Côte-Nord ? Ils n’y avaient jamais mis les pieds. « On avait besoin de nature et d’éloignement et on s’est dit que les paysages pouvaient ressembler à ceux des Maritimes ! » Le voyage s’est donc organisé à la dernière minute. Sur place, le charme a opéré. « Nous sommes restés 15 jours et à la fin, nous étions tristes de partir. C’était vraiment magique ! On voyait des baleines matin, midi et soir. La nature est très bien préservée et très généreuse. On a mangé des fruits qu’on ne connaissait pas, des catherinettes. C’était génial ! On gardera ces paysages en tête longtemps dans l’espoir de pouvoir y retourner dès que possible… »

Les beautés de la Côte-Nord et d’Anticosti
  • « Voir les magnifiques macareux à l’île aux Perroquets…
Un moment de grand bonheur ! ! ! »
— Diane Sarrasin

    PHOTO FOURNIE PAR DIANE SARRASIN

    « Voir les magnifiques macareux à l’île aux Perroquets…
Un moment de grand bonheur ! ! ! »
— Diane Sarrasin

  • « Un coup de cœur particulier pour Baie-Johan-Beetz, petit village de moins de 100 habitants situé à une soixantaine de kilomètres à l’est de Havre-Saint-Pierre. Découvrez l’histoire de son aristocrate belge et de son luxueux manoir encore appelé « Le Château » aujourd’hui. Un endroit idéal pour une halte et un pique-nique dans cette magnifique baie du golfe. » — Daniel Vezeau

    PHOTO FOURNIE PAR DANIEL VEZEAU

    « Un coup de cœur particulier pour Baie-Johan-Beetz, petit village de moins de 100 habitants situé à une soixantaine de kilomètres à l’est de Havre-Saint-Pierre. Découvrez l’histoire de son aristocrate belge et de son luxueux manoir encore appelé « Le Château » aujourd’hui. Un endroit idéal pour une halte et un pique-nique dans cette magnifique baie du golfe. » — Daniel Vezeau

  • « Mon coup de cœur est définitivement Anticosti. Il s’agit d’un des derniers paradis assez isolés pour bénéficier d’une immersion totale avec la nature, surtout si vous optez pour l’aventure en tente plutôt que la location de chalet. Comme il n’y a pas de prédateurs naturels comme les ours, cela rendra l’expérience sécuritaire et sans trop de tracas. Il faut se méfier des curieux renards et chevreuils, mais c’est bien tout. Des couchers de soleil livrant une pléiade de couleurs hallucinante, une nature animale approchable et variée, des paysages à couper le souffle : Anticosti est sans conteste un trésor caché et c’est bien ainsi. » — André Girard

    PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉ GIRARD

    « Mon coup de cœur est définitivement Anticosti. Il s’agit d’un des derniers paradis assez isolés pour bénéficier d’une immersion totale avec la nature, surtout si vous optez pour l’aventure en tente plutôt que la location de chalet. Comme il n’y a pas de prédateurs naturels comme les ours, cela rendra l’expérience sécuritaire et sans trop de tracas. Il faut se méfier des curieux renards et chevreuils, mais c’est bien tout. Des couchers de soleil livrant une pléiade de couleurs hallucinante, une nature animale approchable et variée, des paysages à couper le souffle : Anticosti est sans conteste un trésor caché et c’est bien ainsi. » — André Girard

  • « En visite sur la Côte-Nord, nous avons découvert une plage « vierge » de plus ou moins 15 km entre les villages de Forestville et Portneuf-sur-Mer. Une marche de plusieurs heures loin de toute civilisation… Seuls sur une plage de sable fin à perte de vue, avec les nombreux oiseaux marins, des pauses à contempler la nature, un bain de glaise pour la peau et une baignade dans l’eau « fraîche ». Un autre beau trésor caché que le Québec a à nous offrir ! » — Martin Foster

    PHOTO FOURNIE PAR MARTIN FOSTER

    « En visite sur la Côte-Nord, nous avons découvert une plage « vierge » de plus ou moins 15 km entre les villages de Forestville et Portneuf-sur-Mer. Une marche de plusieurs heures loin de toute civilisation… Seuls sur une plage de sable fin à perte de vue, avec les nombreux oiseaux marins, des pauses à contempler la nature, un bain de glaise pour la peau et une baignade dans l’eau « fraîche ». Un autre beau trésor caché que le Québec a à nous offrir ! » — Martin Foster

  • « Le point culminant de notre voyage sur la Côte-Nord a été la Baie-Johan-Beetz. Nous avons décidé d’emprunter le sentier de la chute Quetachou, balisé au kilomètre 1292. Il traverse une partie d’une forêt incendiée en 2013. Le sentier, quoiqu’étroit, est bien praticable jusqu’au premier belvédère naturel qui permet de voir le début de la chute. On peut même s’imaginer en chercheur d’or vu la découverte de paillettes dorées dans les cavités du cours d’eau ! Après le premier belvédère, on peut encore continuer la promenade sur un ou deux kilomètres sur le chemin parsemé de baies, jusqu’à une jolie petite crique bordant le fleuve et une vaste étendue de marais. » — Loïc Poussard

    PHOTO FOURNIE PAR LOÏC POUSSARD

    « Le point culminant de notre voyage sur la Côte-Nord a été la Baie-Johan-Beetz. Nous avons décidé d’emprunter le sentier de la chute Quetachou, balisé au kilomètre 1292. Il traverse une partie d’une forêt incendiée en 2013. Le sentier, quoiqu’étroit, est bien praticable jusqu’au premier belvédère naturel qui permet de voir le début de la chute. On peut même s’imaginer en chercheur d’or vu la découverte de paillettes dorées dans les cavités du cours d’eau ! Après le premier belvédère, on peut encore continuer la promenade sur un ou deux kilomètres sur le chemin parsemé de baies, jusqu’à une jolie petite crique bordant le fleuve et une vaste étendue de marais. » — Loïc Poussard

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Le couple, qui voyageait avec son chien, avait loué un petit chalet rustique, tout en bois rond, à Pointe-des-Monts, à une trentaine de minutes de Baie-Trinité. « Le paysage entre ciel et mer est à couper le souffle ; il change en permanence au rythme des marées et de la lumière. De nombreuses balades sont possibles dans les environs et on peut visiter le deuxième plus vieux phare du Québec. Son histoire est riche et passionnante ! Le phare abrite d’ailleurs un musée très intéressant à visiter. Les plus aventureux pourront même tenter la baignade dans une eau fraîche, mais ô combien énergisante ! »

La Restigouche en famille

PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE

La descente de la rivière Restigouche a comblé cette famille d’Ottawa.

Originaire de la péninsule gaspésienne, Vanessa a décidé de vivre une partie du confinement dans sa région natale en compagnie de ses deux enfants, âgés de 7 et 10 ans. Deux mois d’air salin pour remplacer un été qui se serait autrement passé sur le carré de gazon de la maison à Ottawa.

La Gaspésie en six (beaux) plans
  • « Une belle vue et un burger magnifique au casse-croûte La Glacerie, à Grande-Vallée. Le repas parfait après la randonnée au parc national de la Gaspésie. »
— Joshua Barrett

    PHOTO FOURNIE PAR JOSHUA BARRETT

    « Une belle vue et un burger magnifique au casse-croûte La Glacerie, à Grande-Vallée. Le repas parfait après la randonnée au parc national de la Gaspésie. »
— Joshua Barrett

  • « Cette photo a été prise à Sainte-Flavie, au centre d’art Marcel-Gagnon. Une cousine m’avait parlé de ces statues dans la mer et cette année, nous sommes allés les voir ! Impressionnant : c’est le mot que j’ai en tête quand je pense à ces sculptures robustes qui affrontent vents et marées chaque jour. Bravo au génie qui a pensé à les fabriquer… ça vaut franchement le détour. » — Annie Joubarne

    PHOTO FOURNIE PAR ANNIE JOUBARNE

    « Cette photo a été prise à Sainte-Flavie, au centre d’art Marcel-Gagnon. Une cousine m’avait parlé de ces statues dans la mer et cette année, nous sommes allés les voir ! Impressionnant : c’est le mot que j’ai en tête quand je pense à ces sculptures robustes qui affrontent vents et marées chaque jour. Bravo au génie qui a pensé à les fabriquer… ça vaut franchement le détour. » — Annie Joubarne

  • « La meilleure crème glacée du Québec est en Gaspésie, à Percé. Aux Glaces de l’anse est une superbe histoire de retour à la terre et d’entrepreneuriat : pour leur retraite, les propriétaires, Michel et Chantal, sont retournés dans leur maison ancestrale pour ouvrir un bar laitier après avoir suivi les traces du meilleur ouvrier de France, Roland Del Monte. » — Nathalie Francisci

    PHOTO FOURNIE PAR NATHALIE FRANCISCI

    « La meilleure crème glacée du Québec est en Gaspésie, à Percé. Aux Glaces de l’anse est une superbe histoire de retour à la terre et d’entrepreneuriat : pour leur retraite, les propriétaires, Michel et Chantal, sont retournés dans leur maison ancestrale pour ouvrir un bar laitier après avoir suivi les traces du meilleur ouvrier de France, Roland Del Monte. » — Nathalie Francisci

  • « À Carleton-sur-Mer, dans la Baie-des-Chaleurs, mon mari et moi avons dormi deux nuits dans une cabane dans les arbres. Le propriétaire en possède deux. Il les crée à partir de matériaux recyclés, ce qui les rend particulièrement originales ! C’était un séjour magique : entendre le bruit du ruisseau couler paisiblement la nuit, voir les arbres danser au gré du vent et être particulièrement éclairé par la lune (et non, il n’y avait pas de rideaux !). Une expérience inoubliable ! » — Alexia Ballard

    PHOTO FOURNIE PAR ALEXIA BALLARD

    « À Carleton-sur-Mer, dans la Baie-des-Chaleurs, mon mari et moi avons dormi deux nuits dans une cabane dans les arbres. Le propriétaire en possède deux. Il les crée à partir de matériaux recyclés, ce qui les rend particulièrement originales ! C’était un séjour magique : entendre le bruit du ruisseau couler paisiblement la nuit, voir les arbres danser au gré du vent et être particulièrement éclairé par la lune (et non, il n’y avait pas de rideaux !). Une expérience inoubliable ! » — Alexia Ballard

  • Mont-Saint-Pierre est un petit village situé dans la Haute-Gaspésie qui a connu, durant les années 80, une flambée de popularité avec son festival du vol libre (en parapentes et deltaplanes). Depuis, l’attrait est de moins en moins populaire, malgré le fait que c’est superbe de voler comme un oiseau (pour l’avoir fait). Le petit village de moins de 100 habitants est très accueillant. La beauté de ses montagnes et ses accès au parc de la Gaspésie font en sorte qu’on ne peut ignorer ce village purement gaspésien. Cela vaut vraiment un arrêt. » — Jannick Coulombe

    PHOTO FOURNIE PAR JANNICK COULOMBE

    Mont-Saint-Pierre est un petit village situé dans la Haute-Gaspésie qui a connu, durant les années 80, une flambée de popularité avec son festival du vol libre (en parapentes et deltaplanes). Depuis, l’attrait est de moins en moins populaire, malgré le fait que c’est superbe de voler comme un oiseau (pour l’avoir fait). Le petit village de moins de 100 habitants est très accueillant. La beauté de ses montagnes et ses accès au parc de la Gaspésie font en sorte qu’on ne peut ignorer ce village purement gaspésien. Cela vaut vraiment un arrêt. » — Jannick Coulombe

  • « Le tour de la Gaspésie à vélo : 600 km de paysages et des gens extraordinaires ! En passant par le parc de la Gaspésie, Mont-Saint-Pierre, le parc Forillon, le Rocher Percé, la Baie-des-Chaleurs et… les fruits de mer ! Pour les cyclistes, les routes sont généralement très belles avec un accotement suffisamment sécuritaire. Avis aux cyclistes… c’est à faire au moins une fois dans sa vie. » — Carmen Cayouette

    PHOTO FOURNIE PAR CARMEN CAYOUETTE

    « Le tour de la Gaspésie à vélo : 600 km de paysages et des gens extraordinaires ! En passant par le parc de la Gaspésie, Mont-Saint-Pierre, le parc Forillon, le Rocher Percé, la Baie-des-Chaleurs et… les fruits de mer ! Pour les cyclistes, les routes sont généralement très belles avec un accotement suffisamment sécuritaire. Avis aux cyclistes… c’est à faire au moins une fois dans sa vie. » — Carmen Cayouette

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Parmi les souvenirs à marquer d’une pierre blanche de ces deux mois gaspésiens : la descente de la rivière Restigouche en canot avec l’entreprise Aventure Restigouche. « J’avais fait cette descente avec toute ma famille alors que j’avais 14 ans : avec mes oncles, mes tantes, mes cousins, on était partis dans 15 canots ! C’était un de mes plus beaux souvenirs d’enfance et je voulais que mes enfants vivent cela, raconte Vanessa. Par contre, j’avais peur qu’ils en aient assez après une heure dans un canot. Au contraire, ils ont adoré. On a vu un aigle à tête blanche, des gros saumons dans le fond de la rivière… On a aussi pu s’arrêter pour pique-niquer. Après le printemps qu’on a eu, cette journée sur l’eau nous a fait du bien. »

Dans un avenir pas trop éloigné, elle espère revenir sur la rivière Restigouche cette fois pour étirer la descente sur deux jours. En famille, toujours.

Le bout du monde est en Abitibi

PHOTO FOURNIE PAR MICHEL DELORME

On peut admirer cette sculpture de percheron signée Jacques Baril à La Sarre, en route vers La Reine.

Michel Delorme a profité de l’été pour explorer sa région d’adoption, c’est-à-dire l’Abitibi. Pour ce faire, ce résidant de Destor (Rouyn-Noranda) et sa compagne, Virginia Pesemapeo Bordeleau, se sont rendus aussi loin que le bout du monde !

« Notre coup de cœur a été La Reine, dit M. Delorme. À la frontière du Québec et de l’Ontario, ce beau village de l’Abitibi-Ouest est situé à 30 km de La Sarre et s’identifie comme le bout du monde. » Pourquoi ? Virginia Pesemapeo Bordeleau, écrivaine d’origine crie et métisse, explique : « C’est le bout de la route ! Pour continuer plus loin, il faut prendre un canot et traverser la rivière La Reine, qui coule vers le grand lac Abitibi ! Ce n’est pas une route où on passe par hasard, il faut une raison pour y aller. Moi qui suis originaire de la région et n’habite pas très loin de La Sarre, c’était seulement la deuxième fois de ma vie que j’y allais ! J’ai découvert un très joli village. »

Autres aventures abitibiennes
  • « Premier voyage en Abitibi : direction Val-d’Or. On aperçoit un écriteau pour Senneterre. Sur un coup de cœur, on aime le nom et nous dévions. Quelle belle inspiration ! Nous avons rencontré Claude Chartrand, ancien mécanicien de locomotive. Un humour décapant. Il nous a parlé de Senneterre, mais on voyait son empressement de parler des trains, car le « coast to coast » passait par Senneterre. Puis, il y a le mont Bell qui offre toute la splendeur de Senneterre avec le lac Parent et ses rivières. Mais l’Abitibi, ce n’est pas que lacs et rivières : les gens ont une gentillesse désarmante. Un matin, tôt, je croise un pêcheur, Daniel, et son chien Asti. Il me demande : « Vous partez quand ? Attendez-moi avant de partir. » Daniel est revenu avec du doré pour six personnes. Non, ce n’est pas Senneterre, c’est Saineterre… Merci Daniel ! » — Gilbert Lalonde

    PHOTO FOURNIE PAR GILBERT LALONDE

    « Premier voyage en Abitibi : direction Val-d’Or. On aperçoit un écriteau pour Senneterre. Sur un coup de cœur, on aime le nom et nous dévions. Quelle belle inspiration ! Nous avons rencontré Claude Chartrand, ancien mécanicien de locomotive. Un humour décapant. Il nous a parlé de Senneterre, mais on voyait son empressement de parler des trains, car le « coast to coast » passait par Senneterre. Puis, il y a le mont Bell qui offre toute la splendeur de Senneterre avec le lac Parent et ses rivières. Mais l’Abitibi, ce n’est pas que lacs et rivières : les gens ont une gentillesse désarmante. Un matin, tôt, je croise un pêcheur, Daniel, et son chien Asti. Il me demande : « Vous partez quand ? Attendez-moi avant de partir. » Daniel est revenu avec du doré pour six personnes. Non, ce n’est pas Senneterre, c’est Saineterre… Merci Daniel ! » — Gilbert Lalonde

  • « Voici une photo prise au lac Caste, dans la municipalité de Mont-Brun, non loin de Rouyn. Je devais me rendre en Abitibi et nous avons décidé d’y louer un chalet au lieu d’un hôtel. Cette photo décrit mon émotion vécue aux premières lueurs de l’aube, avec, dans mes narines, la douceur de la bouffée d’air humide et frais. » — Anie

    PHOTO FOURNIE PAR ANIE

    « Voici une photo prise au lac Caste, dans la municipalité de Mont-Brun, non loin de Rouyn. Je devais me rendre en Abitibi et nous avons décidé d’y louer un chalet au lieu d’un hôtel. Cette photo décrit mon émotion vécue aux premières lueurs de l’aube, avec, dans mes narines, la douceur de la bouffée d’air humide et frais. » — Anie

  • « En raison de la pandémie, notre voyage au Maroc prévu en avril a pris le bord. Nous avions donc bien hâte de partir dans le bois, au parc national d’Opémican, après le confinement ! Nous étions dans le secteur Kipawa, qui ne dispose ni d’électricité ni d’eau courante. Nous avons fait de la randonnée pédestre et du canot. Le vent bruissait dans les pins et les cèdres et je m’imaginais les générations d’autochtones qui ont circulé sur ce lac majestueux… Jusqu’à ce que les colonisateurs viennent rompre l’équilibre entre les humains et la nature de ce lieu. Un bien beau coin de pays. » — Natalie Clairoux

    PHOTO FOURNIE PAR NATALIE CLAIROUX

    « En raison de la pandémie, notre voyage au Maroc prévu en avril a pris le bord. Nous avions donc bien hâte de partir dans le bois, au parc national d’Opémican, après le confinement ! Nous étions dans le secteur Kipawa, qui ne dispose ni d’électricité ni d’eau courante. Nous avons fait de la randonnée pédestre et du canot. Le vent bruissait dans les pins et les cèdres et je m’imaginais les générations d’autochtones qui ont circulé sur ce lac majestueux… Jusqu’à ce que les colonisateurs viennent rompre l’équilibre entre les humains et la nature de ce lieu. Un bien beau coin de pays. » — Natalie Clairoux

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Virginia Pesemapeo Bordeleau avait été invitée à La Reine pour faire la lecture d’un conte autochtone devant les Portes du bout du monde, un site touristique qui rappelle l’isolement de ce village qui compte malgré tout parmi les plus anciens de l’Abitibi. « Le village a été fondé pendant les premières vagues de colonisation et a célébré ses 100 ans en 2017, dit M. Delorme. Il y a plusieurs écriteaux qui rappellent l’histoire du village. » Au retour, le couple a décidé de s’arrêter à La Sarre pour admirer la sculpture d’un percheron, signée Jacques Baril. « Elle témoigne superbement de la force et de la détermination des gens d’ici », estime Michel Delorme.

Dans les Laurentides, le long de la Rouge

PHOTO FOURNIE PAR NADINE HOMIER

La rivière Rouge est bordée de plusieurs plages sablonneuses où planter sa tente.

Cet été, Nadine Homier tenait à parcourir 30 km en kayak sur la rivière Rouge. La COVID-19 a failli contrecarrer ses plans, puisque les entreprises qui offrent d’ordinaire le service de navette fonctionnaient à capacité réduite. Qu’à cela ne tienne ! Cette résidante de Rosemère a convaincu une amie de l’accompagner dans un parcours qu’elle allait elle-même concevoir.

Des découvertes aux quatre coins du Québec
  • « Ma découverte de l’été au Québec est sans contredit la Chute-Panet, dans Portneuf. Un endroit tout près de Québec, mais qui n’est absolument pas annoncé. C’est un paradis pour les photographes. J’y ai passé un moment mémorable ! » — Guy Bergeron

    PHOTO FOURNIE PAR GUY BERGERON

    « Ma découverte de l’été au Québec est sans contredit la Chute-Panet, dans Portneuf. Un endroit tout près de Québec, mais qui n’est absolument pas annoncé. C’est un paradis pour les photographes. J’y ai passé un moment mémorable ! » — Guy Bergeron

  • « Notre découverte de l’été est située à seulement 5 minutes de la maison ! Il s’agit d’une expédition de 6 km en pédalo dans le marais/labyrinthe du parc nature Éco-Odyssée, situé à Wakefield, en Outaouais. Mes enfants de 10 et 11 ans ont adoré ! C’est un vrai petit bijou d’environnement tout vert. » — Karine Dubois

    PHOTO FOURNIE PAR KARINE DUBOIS

    « Notre découverte de l’été est située à seulement 5 minutes de la maison ! Il s’agit d’une expédition de 6 km en pédalo dans le marais/labyrinthe du parc nature Éco-Odyssée, situé à Wakefield, en Outaouais. Mes enfants de 10 et 11 ans ont adoré ! C’est un vrai petit bijou d’environnement tout vert. » — Karine Dubois

  • « Mon coup de cœur : le Mont Longue-Vue, dans la ZEC Bas-Saint-Laurent (région de Rimouski). Jamais montagne n’aura été aussi bien nommée ! Du haut de la tour d’observation, le panorama est magnifique, du fleuve Saint-Laurent jusqu’aux montagnes. Accessible en voiture ou en VTT, ma façon préférée de visiter ce sommet demeure le vélo de montagne. À partir de la rivière Rimouski (Trinité-des-Monts), le parcours de 14 km exige de bonnes jambes, mais la récompense au sommet en vaut le coup. C’est le pays de l’orignal, mais plusieurs autres observations sont possibles : lynx, raton laveur, porc-épic et autres. Peu connu et peu fréquenté, ce sommet mériterait plus de visiteurs, même si un côté
de moi voudrait le garder secret… » — Daniel Hardy

    PHOTO FOURNIE PAR DANIEL HARDY

    « Mon coup de cœur : le Mont Longue-Vue, dans la ZEC Bas-Saint-Laurent (région de Rimouski). Jamais montagne n’aura été aussi bien nommée ! Du haut de la tour d’observation, le panorama est magnifique, du fleuve Saint-Laurent jusqu’aux montagnes. Accessible en voiture ou en VTT, ma façon préférée de visiter ce sommet demeure le vélo de montagne. À partir de la rivière Rimouski (Trinité-des-Monts), le parcours de 14 km exige de bonnes jambes, mais la récompense au sommet en vaut le coup. C’est le pays de l’orignal, mais plusieurs autres observations sont possibles : lynx, raton laveur, porc-épic et autres. Peu connu et peu fréquenté, ce sommet mériterait plus de visiteurs, même si un côté
de moi voudrait le garder secret… » — Daniel Hardy

  • « Nous avons beaucoup apprécié la visite des jardins Marie-Victorin, à Kingsey Falls. Ils ont été créés en souvenir du frère Marie-Victorin, auteur de La flore laurentienne, qui est né dans le village de Kingsey Falls. Les aménagements fleuris sont magnifiques et il est possible d’admirer les chutes sur la rivière. On peut également séparer la visite de quatre heures en deux en apportant son lunch pour profiter de l’aire de pique-nique qui y est aménagée, le tout entouré de cette belle nature fleurie. Il faut ajouter que les précautions ont été prises pour faciliter la randonnée tout en respectant les nouvelles normes gouvernementales. » — Gaby

    PHOTO FOURNIE PAR GABY

    « Nous avons beaucoup apprécié la visite des jardins Marie-Victorin, à Kingsey Falls. Ils ont été créés en souvenir du frère Marie-Victorin, auteur de La flore laurentienne, qui est né dans le village de Kingsey Falls. Les aménagements fleuris sont magnifiques et il est possible d’admirer les chutes sur la rivière. On peut également séparer la visite de quatre heures en deux en apportant son lunch pour profiter de l’aire de pique-nique qui y est aménagée, le tout entouré de cette belle nature fleurie. Il faut ajouter que les précautions ont été prises pour faciliter la randonnée tout en respectant les nouvelles normes gouvernementales. » — Gaby

  • « Parmi les beautés du parc national du Fjord-du-Saguenay, le sentier de l’Anse-de-Tabatière offre un panorama exceptionnel sur le fjord. Ce court sentier en forme de boucle, situé dans le secteur de L’Anse-Saint-Jean et accessible en voiture, dispose de points de vue permettant de contempler des couchers de soleil époustouflants. Alors que le soleil disparaît progressivement derrière l’horizon, la lumière tamisée des derniers rayons de la journée découpe les falaises escarpées, façonnées par l’érosion des glaciers il y a des milliers d’années. Magnifique ! N’hésitez pas à y planifier un souper, après avoir rempli votre panier
à pique-nique à la boulangerie artisanale Nuances de Grains, à L’Anse-Saint-Jean,
ou à la microbrûlerie du coin ! » — Mathieu Gagné

    PHOTO FOURNIE PAR MATHIEU GAGNÉ

    « Parmi les beautés du parc national du Fjord-du-Saguenay, le sentier de l’Anse-de-Tabatière offre un panorama exceptionnel sur le fjord. Ce court sentier en forme de boucle, situé dans le secteur de L’Anse-Saint-Jean et accessible en voiture, dispose de points de vue permettant de contempler des couchers de soleil époustouflants. Alors que le soleil disparaît progressivement derrière l’horizon, la lumière tamisée des derniers rayons de la journée découpe les falaises escarpées, façonnées par l’érosion des glaciers il y a des milliers d’années. Magnifique ! N’hésitez pas à y planifier un souper, après avoir rempli votre panier
à pique-nique à la boulangerie artisanale Nuances de Grains, à L’Anse-Saint-Jean,
ou à la microbrûlerie du coin ! » — Mathieu Gagné

  • « La pandémie ayant changé nos plans, nous avons laissé le Plateau vers l’Estrie avec deux vélos, 12 sacoches et notre fille de 6 ans dans son WeeHoo pour rouler pendant 14 jours et découvrir un monde tout à fait différent. Au programme : 521 km de route et 4402 m de dénivelé. Quand les cinq sens sont à l’œuvre, tout est tellement parfait ! Voyager à vélo permet de reconnecter avec la nature et l’humain. Les gens nous encouragent, nous saluent et prennent le temps de parler avec nous. Le B & B l’Iris bleu, à Bolton-Est, est un endroit sublime pour faire une pause avec un petit déjeuner conçu pour les sportifs. Les chemins de gravelle bucoliques de l’Estrie aux paysages enchanteurs nous ont émerveillés. Une expérience à vivre sans contredit avec un minimum d’entraînement à prévoir ! » — Geneviève Koci

    PHOTO FOURNIE PAR GENEVIÈVE KOCI

    « La pandémie ayant changé nos plans, nous avons laissé le Plateau vers l’Estrie avec deux vélos, 12 sacoches et notre fille de 6 ans dans son WeeHoo pour rouler pendant 14 jours et découvrir un monde tout à fait différent. Au programme : 521 km de route et 4402 m de dénivelé. Quand les cinq sens sont à l’œuvre, tout est tellement parfait ! Voyager à vélo permet de reconnecter avec la nature et l’humain. Les gens nous encouragent, nous saluent et prennent le temps de parler avec nous. Le B & B l’Iris bleu, à Bolton-Est, est un endroit sublime pour faire une pause avec un petit déjeuner conçu pour les sportifs. Les chemins de gravelle bucoliques de l’Estrie aux paysages enchanteurs nous ont émerveillés. Une expérience à vivre sans contredit avec un minimum d’entraînement à prévoir ! » — Geneviève Koci

  • « Au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, se promener dans un décor magnifique et y côtoyer la vie animale, c’est doublement touchant. Ces bernaches qui ne sont pas effarouchées par les passants, mais si polies en nous libérant le chemin tout en surveillant leurs petits, nous font vivre un moment tellement bienfaisant. C’est merveilleux ! Et c’est ici dans notre quartier, au nord de Montréal ! » — Michelle Rigot

    PHOTO FOURNIE PAR MICHELLE RIGOT

    « Au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, se promener dans un décor magnifique et y côtoyer la vie animale, c’est doublement touchant. Ces bernaches qui ne sont pas effarouchées par les passants, mais si polies en nous libérant le chemin tout en surveillant leurs petits, nous font vivre un moment tellement bienfaisant. C’est merveilleux ! Et c’est ici dans notre quartier, au nord de Montréal ! » — Michelle Rigot

  • « J’ai récemment effectué un voyage à La Malbaie où mes enfants, ma copine et moi avons eu la chance d’effectuer une visite guidée des formations géologiques de la plage menant de La Malbaie à Cap-à-l’Aigle. La météo a contribué à donner à la visite un aspect surréel. » — Marc Gennaoui

    PHOTO FOURNIE PAR MARC GENNAOUI

    « J’ai récemment effectué un voyage à La Malbaie où mes enfants, ma copine et moi avons eu la chance d’effectuer une visite guidée des formations géologiques de la plage menant de La Malbaie à Cap-à-l’Aigle. La météo a contribué à donner à la visite un aspect surréel. » — Marc Gennaoui

  • « Le Cap-à-l’Orignal du parc du Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, est un des sentiers les plus spectaculaires au Québec : vue sur le fleuve, escarpement difficile, passage à marée basse seulement, vents très importants lors de notre visite. À couper le souffle ! » — Steve Gallagher

    PHOTO FOURNIE PAR STEVE GALLAGHER

    « Le Cap-à-l’Orignal du parc du Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, est un des sentiers les plus spectaculaires au Québec : vue sur le fleuve, escarpement difficile, passage à marée basse seulement, vents très importants lors de notre visite. À couper le souffle ! » — Steve Gallagher

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« Ce n’était pas si simple. Il fallait trouver des endroits pour mettre les kayaks à l’eau, vérifier s’il y avait des rapides dans le secteur. Il m’a fallu une bonne semaine de recherche ! En plus, nous avions besoin de deux voitures, une au début, l’autre à la fin du parcours. » Les deux kayakistes sont finalement parties à la fin de juillet pour ce tracé navigable qui allait du parc des Canotiers, à L’Ascension, jusqu’à un stationnement public face à l’école du Méandre, dans la ville de Rivière-Rouge. L’aventure a été à la hauteur de leurs attentes : une descente, « paisible et sinueuse », une petite section de rapide R2 « pour un soupçon d’adrénaline » et de nombreuses plages de sable où s’arrêter.

« Il faut toutefois vérifier attentivement avant de planter sa tente, car certaines plages sont privées. Mais une fois bien installé, on ne peut que savourer la quiétude des lieux et la vue qu’offre le balcon de son hôtel 5 (milliards d’)étoiles. »