Judith Desjardins a fait du design abordable son créneau, et elle peaufine déjà son esthétisme depuis 1998. Sa signature a d'ailleurs beaucoup évolué, passant du clubwear au prêt-à-porter de ville plus raffiné.
«En fait, ma griffe évolue avec moi. Elle répond à mes besoins et à ceux des filles de mon âge qui veulent une garde-robe classique avec un brin d'audace», dit la designer de 37 ans. Ce qui frappe, depuis plusieurs saisons, c'est la rigueur de ses coupes et la justesse des ajustements dans des vêtements plus construits comme des vestes de tailleurs ou une robe fourreau de jour - qu'elle appelle sa «magic dress» - épousant les formes de très près.
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Cette saison, la designer s'est inspirée d'influences britanniques et a joué avec des tartans tamisés tout en détournant des détails plutôt conservateurs «à l'anglaise». Le tweed se modernise avec un enduit laqué, le col cravate se noue nonchalamment sur un blouson décontracté en jersey molletonné et la robe stricte, un brin mamie, est rajeunie par des proportions très sensuelles. Mention spéciale pour la collection capsule JUDE, légèrement plus chère que sa grande soeur, qui mise sur des soies de qualité supérieure et des designs vaporeux.
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