Les New-Yorkais devront continuer à héler le taxi la main en l'air, après que la commission du secteur a interdit cette semaine aux conducteurs d'utiliser une application pour téléphones intelligents fournie par la société Uber, implantée dans une vingtaine de villes, dont Paris et Londres.

La commission des taxis et services de Limousine de New York a déclaré jeudi dans un communiqué «n'avoir autorisé aucune application électronique pour héler ou payer un taxi à New York».

La commission a expliqué qu'Uber avait son propre système de tarification, différent du système métrique utilisé par les taxis de la ville.

«Un chauffeur de taxi ne peut pas demander plus à un client que le prix indiqué sur le compteur», précise le communiqué. «S'il utilise une application de paiement qui facture plus que le compteur, il est responsable d'avoir surfacturé le client».

Par ailleurs, la commission a argué qu'un conducteur ne pouvait pas utiliser un appareil de communication électronique tel qu'un «téléphone portable ou un téléphone multifonctions» tout en étant au volant.

Travis Kalanick, patron d'Uber, a réagi sur Twitter à l'interdiction, estimant qu'elle entraînerait «davantage de New-Yorkais bloqués dans les quartiers excentrés et plus de chauffeurs ne pouvant gagner un salaire décent».

Sur le blogue de la société en démarrage, celle-ci a annoncé offrir son application gratuitement aux New-Yorkais jusqu'au 12 septembre pour aider à la recherche d'un taxi jaune.

Uber a lancé son service dans une quinzaine de villes américaines ainsi qu'au Canada (Vancouver et Toronto) et en Europe (Londres et Paris).