Des analystes de la société financière Oppenheimer ont avancé vendredi qu'il pourrait s'être vendus 1,5 million d'iPhone 4 lors de son lancement jeudi, concédant toutefois qu'il ne s'agit que d'une estimation approximative en l'absence de chiffres d'Apple.

«Deviner les ventes d'iPhone le jour du lancement est devenu un sport national (...), amusant mais dénué de sens, surtout que les ventes initiales d'Apple sont plus une question d'offre que de demande», soulignaient les analystes Yair Reiner et Michael Shuh.

Ils précisent être arrivés au chiffre de 1,5 million de téléphones vendus jeudi au total en additionnant les 600 000 appareils réservés la semaine dernière aux États-Unis, plus 100 000 appareils non réservés dans les magasins Apple du pays - où les queues étaient effectivement spectaculaires jeudi, voire vendredi dans certains cas - et 50 000 dans les magasins du distributeur Best Buy. Avec le total américain multiplié par deux pour l'international.

L'iPhone 4, quatrième génération d'une gamme lancée en 2007, était disponible jeudi aux États-Unis, en France, au Japon, en Allemagne et en Grande-Bretagne.

Après avoir interrogé 174 acheteurs de l'appareil dans la région de New York, les analystes d'Oppenheimer ont trouvé une confirmation que «Apple continue à capter l'attention et catalyser les passions du consommateur américain d'une façon qui n'a pas de précédent» - ce qui se retrouve dans le fait que seulement 26% des acheteurs ont exprimé un besoin de ce nouvel appareil (pour cause d'autre téléphone défectueux), et que 76% possédaient déjà un iPhone.

Cette enquête très partielle confirme également la bataille qui se joue désormais sur le terrain des téléphones entre Apple et Google, qui a affirmé mercredi qu'il se vendait chaque jour 160.000 téléphone fonctionnant sous son système d'exploitation Android: pour les acheteurs d'iPhone 4, c'est désormais Android, et non le BlackBerry de Research in Motion, qui représente la meilleure alternative.