Les principaux fabricants japonais de téléphones portables et le premier opérateur de télécommunications cellulaires nippon ont annoncé lundi qu'ils allaient développer conjointement une plate-forme applicative pour mobiles, afin de mutualiser les ressources et coûts.

Sharp, Panasonic, NEC et Fujitsu vont travailler de concert avec l'opérateur NTT Docomo et le fabricant de microprocesseurs japonais Renesas Technology, afin de concevoir une plate-forme compatible avec les systèmes d'exploitation Linux et Symbian.

Ils envisagent également la possibilité de rendre cette plate-forme exploitable avec l'OS Android du géant américain de l'internet Google.

«Cette nouvelle plate-forme (microprocesseurs + programmes de gestion des données) offrira notamment de meilleures performances pour le traitement des signaux vidéos en haute définition et trois dimensions», ont-ils assuré.

Les premiers téléphones basés sur cette nouvelle plate-forme seront disponibles aux alentours de fin 2011/début 2012, ont-ils précisé.

Sharp, Panasonic, NEC et Fujitsu contrôlent une très grande partie du marché japonais des téléphones portables, mais ils n'ont que des miettes au niveau international.

Tenus à des critères draconiens imposés par les opérateurs japonais, ils ont du mal à vendre leurs téléphones à l'étranger, en raison d'un coût trop élevé qui lamine leur compétitivité et de fonctionnalités inutiles hors du Japon.

Le codéveloppement est considéré comme un des moyens de réduire les coûts, sans pour autant sacrifier la qualité des produits ni brider leurs fonctions, afin de satisfaire simultanément les marchés intérieur et extérieur.