L'idée de rendre Sherbrooke ville Wi-Fi via le protocole Internet n'est peut-être pas totalement morte puisqu'une délégation de chez nous a pris le chemin de Toronto pour un sommet des villes sans-fil.

L'idée de rendre Sherbrooke ville Wi-Fi via le protocole Internet n'est peut-être pas totalement morte puisqu'une délégation de chez nous a pris le chemin de Toronto pour un sommet des villes sans-fil.

Aujourd'hui et demain, se tient le Wireless Cities Summit. Par sans-fil, on comprend l'ensemble des communications sans fil dont le branchement à Internet.

Lors de ce sommet, des représentants de villes canadiennes, américaines et européennes où le sans-fil a été mis à la disposition de tous les citoyens viennent témoigner de leurs expériences. On parle notamment des villes de Toronto, de Fredericton, de Londres, de Portland en Oregon et d'Oakland (Californie).

Sherbrooke a délégué deux représentants de son service informatique. Ceux-ci seront appelés à faire un bilan de ce qu'ils ont appris sur place en revenant, indique-t-on au service des communications de la Ville de Sherbrooke.

L'Université Bishop's y aura aussi un représentant. Pas surprenant puisque le principal de Bishop's, Robert Poupart, fait la promotion de l'idée d'une implication municipale dans le développement de la communication par la plateforme IP.

Selon lui, Sherbrooke pourrait tirer profit du développement des technologies de pointe dans ce domaine. Hydro-Sherbrooke pourrait être le fer de lance de ce virage.

La Tribune révélait récemment que deux entreprises majeures en télécommunications sont en train de mettre sur pied à Sherbrooke leur projet baptisé Inukshuk. Bell Canada et Rogers Communications, deux concurrents dans le marché de la téléphonie traditionnelle et cellulaire, sont en train de rendre disponible l'Internet sans fil.