Plus de 6200 personnes travaillent dans l'industrie du jeu vidéo au Québec et le nombre de développeurs qui y oeuvrent place la province en bonne position sur l'échiquier mondial.

Selon une étude dévoilée ce matin et menée pour le compte de l'Alliance numérique, on compte 4400 développeurs au Québec, ce qui place la province au sixième rang au monde. Avec ses 20 000 développeurs, le Japon est bon premier.

Au début des années 90, le Québec comptait environ 500 de ces développeurs de jeux vidéo.

Le président du conseil d'administration de l'Alliance numérique voit d'un bon oeil cette augmentation.

«Les nouvelles sont bonnes, mais nous devons travailler fort pour les maintenir. Nous devons surveiller les mesures mises de l'avant par les autres pôles du jeu vidéo», dit André d'Orsonnens.

L'étude révèle également que Montréal est sans surprise le centre de l'industrie du jeu au Québec. Huit emplois sur dix s'y retrouvent.

La région de Québec est quant à elle un centre où se regroupent beaucoup de studios indépendants de petite et moyenne taille, comptant entre 50 et 150 employés.

Au cours des prochains mois, l'Alliance numérique compte notamment prendre les moyens pour investir en formation et «montrer aux jeunes l'attrait qu'il y a à travailler dans les jeux vidéo».

Car avec davantage de studios, la compétition entre les acteurs est forte. L'Alliance numérique veut d'ailleurs ralentir l'implantation des studios étrangers au Québec. «Une nouvelle implantation vient gruger des employés à ceux qui sont déjà implantés», dit Pierre Proulx, directeur général d'Alliance numérique.

Ce sont les États-Unis qui produisent chaque année le plus grand nombre de diplômés du jeu vidéo, soit près de 5000.