La tendance est connue et elle est même chiffrable, selon Kaspersky Lab, qui estime ainsi qu'une personne sur dix «déforme la réalité sur les réseaux sociaux afin d'amener davantage de visiteurs à aimer leurs publications». Une course au «like» qui est, pour beaucoup, le reflet de leur «popularité» supposée sur les réseaux sociaux.

Un phénomène plus masculin que féminin, puisque 24% des hommes et seulement 17% des femmes «craignent que, si peu de visiteurs aiment leurs publications, leurs amis pensent qu'ils ne sont pas "populaires"».

Et dans cette course à la popularité, les hommes sont prêts à aller plus loin que les femmes: ils sont 14% à envisager de publier des informations gênantes sur leurs collègues ou patron, 12% à pouvoir le faire sur leurs amis et même 9% à être prêts à publier une photo dénudée d'eux-mêmes, contre respectivement, 7%, 6% et 5% des femmes. La quête de popularité à tout prix.