Le «G8 de l'internet» réunira 800 à 1000 invités à Paris les 24 et 25 mai, le gratin de l'internet mondial, des opérateurs et équipementiers télécoms comme des start-ups, a indiqué jeudi l'organisateur de l'évènement, Maurice Lévy.

Ce forum international, également baptisé «e-G8», se tiendra au jardin des Tuileries, a confirmé le président du directoire du groupe Publicis, mandaté par le président Nicolas Sarkozy pour l'organiser.

Participeront notamment des représentants de Google et Facebook, des opérateurs télécoms, des équipementiers et producteurs de contenus (littérature, cinéma, musique, médias d'information), a précisé M. Lévy en marge d'un point presse sur les résultats trimestriels de Publicis.

«On a des réponses assez spectaculaires, des noms qui sont emblématiques du marché, de plusieurs zones», a-t-il déclaré, sans révéler leur identité.

Selon le quotidien La Tribune, Maurice Lévy aurait notamment invité Eric Schmidt (Google), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook), Jimmy Wales (Wikipedia), Jack Ma, le PDG de la plate-forme marchande chinoise Alibaba, ou encore Hartmut Ostrowski à la tête du groupe allemand Bertelsmann.

Le journal cite également les Français Xavier Niel (Free), Stéphane Richard (France Télécom) ou encore Marc Simoncini (Meetic).

«Il y aura aussi des start-ups parce que c'est important d'avoir la génération future», a précisé M. Lévy.

L'objectif de la réunion sera «de voir comment internet, le numérique et la communication mobile peuvent accélérer la croissance dans les pays développés», a souligné le patron de Publicis, selon lequel «des sujets comme la propriété intellectuelle, la protection de la vie privée, les nouveaux modèles économiques mais également les financements de l'innovation ou la stimulation de la croissance seront aussi abordés», a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a souhaité organiser un forum réunissant les acteurs privés de l'internet quelques jours avant le sommet des chefs d'État et de gouvernement du G8 les 26 et 27 mai à Deauville (ouest de la France) où, pour la première fois, la question de l'internet figurera à l'agenda.