Le logiciel de cartographie en ligne Street View couvre désormais l'Antarctique, dont les principaux occupants, les pingouins, ne risquent guère de déclencher les polémiques que suscite ce service dans d'autres régions du monde.

Avec l'Antarctique, Street View, qui fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement comme s'ils s'y promenaient, couvre désormais les sept continents.

Les images de l'Antarctique seront pour l'instant limitées à des photos de pingouins sur les Îles Shetland du Sud envoyées par les internautes et des vue panoramiques.

Lancé en 2007, Street View a déclenché une série de polémiques dans plusieurs pays où le logiciel est jugé trop intrusif.

Dernièrement, l'autorité tchèque de protection des données (Uoou) a refusé d'accorder son feu vert à la collecte de nouvelles images, jugeant que les «Google cars», les voitures qui prennent les photos des rues, utilisaient «des techniques qui interfèrent de manière inadéquate avec l'intimité de la vie privée des citoyens».

En Allemagne, le géant américain d'internet a accepté de donner la possibilité d'interdire la publication d'une photographie de son habitation avant le lancement du logiciel. Le délai pour demander le floutage de son domicile court jusqu'au 15 octobre.