Facebook, Apple, Microsoft et Yahoo sont dans la mire de l'organisme environnemental Greenpeace, qui affirme que l'informatique dans les nuages pourrait créer un horizon gris.

Les grandes entreprises informatiques offrent de plus en plus souvent à leurs clients de stocker leurs données informatiques sur le web, de manière à ce qu'elles soient accessibles en tout temps et de partout.

Or, cette façon de faire requiert beaucoup d'espace de stockage, si bien que les centres de données qui consomment énormément d'énergie se sont multipliés ces dernières années.

Greenpeace estime que dans dix ans, ces centres de données consommeront davantage d'électricité que la France, l'Allemagne, le Canada et le Brésil réunis.

Or, cette énergie est souvent produite par des centrales au charbon, dit Greenpeace.

L'organisme croit que la prolifération des téléphones intelligents, des ordinateurs portables et des tablettes ne fera qu'aggraver le problème.

Facebook est notamment critiqué par Greenpeace en raison de son tout premier centre de données construit sur mesure, qui sera situé en Oregon.

L'entreprise a beau avoir choisi une technique de refroidissement des serveurs qui utilise de l'air frais plutôt que de l'air climatisé, il n'en est pas moins visé en raison de son fournisseur d'électricité. «PacificCorp produit la majorité de son énergie à partir de centrales au charbon, la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis», écrit Greenpeace dans son rapport.

Facebook nie avoir «choisi» le charbon et affirme que les centres de données doivent compter sur les réseaux électriques locaux.

Dans son rapport, Greenpeace cite Yahoo en exemple, parce que l'entreprise est en train de construire un centre de données dans l'état de New York qui sera alimenté à l'hydroélectricité.

Aussi:

Le rapport de Greenpeace (PDF)

Avec BBC et Reuters