Les États-Unis ont dénoncé les restrictions imposées à l'accès à l'Internet dans le monde, notamment en Chine, dans leur rapport annuel sur les droits de l'Homme publié mardi.

Les États-Unis ont dénoncé les restrictions imposées à l'accès à l'Internet dans le monde, notamment en Chine, dans leur rapport annuel sur les droits de l'Homme publié mardi.

«Malgré les engagements internationaux envers la liberté d'expression, de nombreux gouvernements dans le monde cherchent à amoindrir le pouvoir de transformation de l'Internet», a déclaré la secrétaire d'État adjointe chargée de la Démocratie et des affaires globales, Paula Dobriansky, en présentant ce rapport au département d'État.

Le rapport de 800 pages, qui étudie la situation des droits de l'Homme dans 193 pays, comprend cette année pour la première fois un chapitre sur la liberté d'accès à l'Internet et les tentatives de limiter la publication d'opinions critiques sur la toile.

«Aujourd'hui, des gens sont en prison dans plusieurs pays rien que pour avoir exprimé pacifiquement leur opinion en ligne», a déclaré Mme Dobriansky.

Avec 137 millions d'utilisateurs de l'Internet, la Chine est épinglée comme le pays où la répression en ligne est la plus large et la plus sophistiquée, mais d'autres pays aussi divers que l'Arabie Saoudite, la Birmanie, Cuba, l'Iran, le Turkménistan et la Syrie sont aussi critiqués pour imposer des restrictions à l'usage de l'Internet.

En 2006, la Chine a «imposé des exigences plus strictes pour l'enregistrement des sites internet, renforcé le contrôle officiel sur le contenu et élargi la définition du contenu illégal», note le rapport.