Ceux qui ont des publicités à placer dans les médias ont suivi les consommateurs, qui délaissent les médias traditionnels pour passer plus de temps sur le Web.

Ceux qui ont des publicités à placer dans les médias ont suivi les consommateurs, qui délaissent les médias traditionnels pour passer plus de temps sur le Web.

En 2005, 562 millions de dollars ont été dépensé sur Internet par les annonceurs canadiens.

Le Bureau de la publicité interactive du Canada affirme que ce chiffre dépasse de 8% les prévisions qu'il avait faites. Par rapport à l'année 2004, il s‘agit d'une augmentation de 54%.

Le marché francophone du pays récolte près du quart de ces investissements. Environ 124 millions de dollars investis en publicité sur Internet en 2005 lui était destiné.

Ce sont encore les publicités «traditionnelles» du Web qui sont les plus populaires. En 2005, les bannières apposées sur des sites représentaient 41% des revenus totaux, tandis que la publicité sur les moteurs de recherche était deuxième avec 35% des parts de marché. Suivaient les annonces classées en ligne et la publicité par courriel.

Si l'on en croit le Bureau de la publicité interactive du Canada, la croissance dans le secteur de la publicité en ligne n'est pas prête de s'arrêter. Pour l'année en cours, les ventes sur le Web devraient représenter 6,4% des ventes de publicité au pays, pour atteindre 801 millions de dollars.

Mais, souligne le Bureau, si le marché canadien reflète la même tendance que celle observée aux États-Unis, «c'est loin de ce que les dépenses canadiennes sur Internet devraient être, considérant que 21 millions de Canadiens, soit 62% de la population, va en ligne chaque mois».