La saga qui oppose la revue Nature à l'encyclopédie Britannica se retrouve sur la place publique. Une fois de plus.

La saga qui oppose la revue Nature à l'encyclopédie Britannica se retrouve sur la place publique. Une fois de plus.

Des publicités ont été achetées par Britannica dans le New York Times et le Times de Londres au cours de la dernière semaine.

Ces publicités prennent la forme d'une lettre ouverte envoyée à Nature.

Britannica réfute les conclusions d'un article de la publication scientifique qui affirmait, en décembre dernier, qu'en comparant Britannica à l'encyclopédie en ligne Wikipédia, on constatait que toutes deux étaient presque aussi fiables.

Dans les pages des quotidiens, Britannica demande à nouveau à Nature de se rétracter et fournit cinq raisons principales pour lesquelles elle croit que la publication se doit de le faire.

La célèbre encyclopédie accuse notamment la revue d'avoir pris en compte des articles qui n'étaient pas issus de ses pages, d'avoir modifié certains articles et de n'avoir pas fait la différence entre des inexactitudes mineures et des erreurs majeures.

Et à nouveau, Nature se défend. Notamment d'avoir choisi des articles du «Britannica Book of the Year» en ligne.

«C'était délibéré: le but de notre article, comme nous l'avons bien énoncé, était de comparer le matériel de Wikipédia et de Britannica disponible en ligne. Quand les utilisateurs cherchent Britannica en ligne, ils reçoivent des résultats de plusieurs publications.»

Les éditeurs de l'encyclopédie appellent Nature a fournir le rapport complet sur lequel s'est basé l'article, ce à quoi la revue ne répond toutefois dans sa réplique.

«Nature devrait se rétracter rapidement. Si elle ne le fait pas pour Britannica, alors elle devrait au moins le faire pour sa propre réputation et dans l'intérêt de la science», conclut Britannica dans sa lettre.

À lire aussi:

Britannica vs. Wikipédia: l'étude contestée

Liens externes:

La lettre de Britannica publiée dans les quotidiens

La réplique de Nature