Tandis que les mobinautes adoptent à une écrasante majorité des pratiques à risque telles que des opérations financières, à peine 40% des possesseurs de téléphone intelligent et 42% des possesseurs de tablette Android utilisent une solution antivirus selon une étude publiée par l'éditeur Kaspersky.

Il apparait aujourd'hui que les activités en ligne les plus répandues sont aussi les plus risquées puisque 95% des sondés réalisent des achats en ligne, 91% consultent leur banque et 86% téléchargent des logiciels gratuits, tous terminaux confondus.

L'utilisation de ce type de services induit inévitablement le risque d'une attaque, accentué par la naïveté des internautes (40% des personnes interrogées sont certaines que les sites Web qu'elles fréquentent protègent suffisamment leurs mots de passe) ou leurs mauvaises habitudes (34% ne prennent aucune mesure de sécurité lors d'une connexion à des réseaux WiFi publics). De fait, plus d'un quart (27%) des utilisateurs de ces services ont déjà été confrontés à des attaques de logiciels malveillants, une sur cinq aboutissant à une fuite de données personnelles.

Un comportement trop laxiste vis-à-vis des terminaux mobiles

Si les ordinateurs sont depuis longtemps considérés comme vulnérables aux attaques, ce n'est pas encore le cas des téléphones intelligents et des tablettes, alors qu'ils le sont tout autant. Aujourd'hui 76% des sondés s'accordent à utiliser un logiciel de sécurité sur leur PC, mais seulement quatre sur dix en installent un sur leur téléphone intelligent Android (les plus exposés aux attaques informatiques). Pire, 30% des personnes interrogées supposent que leurs terminaux mobiles sont déjà, par défaut, protégés contre les menaces dès leur achat.

Quant à l'utilisation des téléphones intelligents et des tablettes par les plus jeunes, elle devrait également faire l'objet d'une surveillance étroite. Pourtant, seuls 25% des parents emploient aujourd'hui une solution de contrôle parental.

Cette étude a été menée durant l'été 2013 par l'agence B2B International pour Kaspersky Lab, auprès de 8605 personnes âgées de plus de 16 ans interrogées dans 19 pays en Europe, sur le continent américain, au Moyen-Orient et en région Asie-Pacifique.