Les droits sur la musique et la vidéo numériques après la mort. Voilà un «piège de cristal» nouveau genre, pour l'acteur américain Bruce Willis, qui aurait songé à poursuivre Apple en raison d'une politique forçant l'effacement du contenu d'un client après le décès de ce dernier. Sa femme a par la suite démenti la nouvelle sur Twitter, ce qui n'a pas empêché de soulever la question de la propriété des fichiers numériques après la mort sur les médias sociaux.

Selon la politique de la boutique virtuelle iTunes, le contenu - films, séries télé et musique - acheté ne peut être transmis à une autre personne après le décès, même s'il s'agit d'un héritage qui pourrait être transmis d'une génération à l'autre.

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Ce qui semble tout à fait normal avec de vieux vinyles, ou même les vieilles cassettes huit pistes, ne serait donc pas possible avec les fichiers AAC d'iTunes, puisque Apple ferme le compte en question.

Autrement dit, un achat n'est plus un achat, mais plutôt, une «location à vie», une fine nuance qui, dans ce cas du moins, faire toute la différence.

Pour Bruce Willis, cela signifie qu'il ne pourrait léguer à ses trois filles, Rumer, Scout et Tallulah, fruit de son union avec l'actrice Demi Moore, ses pièces des Beatles et de Led Zeppelin, entre autres classiques du rock de sa génération.

C'est pourquoi, selon les quotidiens anglais The Sun et Sunday Times, l'acteur américain aurait songé à poursuivre Apple en cour, non seulement pour lui, mais aussi afin de corriger ce qu'il considère comme une faille dans les droits des quelque 200 millions de clients enregistrés auprès de la boutique en ligne d'Apple.

«Cette histoire n'est pas vraie», a cependant corrigé Emma Heming-Willis, sa femme, sur Twitter, suite à l'ampleur qu'a pris l'affaire sur les médias sociaux.