Google a lancé mardi son service très attendu de stockage en ligne grand public «Google Drive», un système d'informatique externalisée (cloud) qui permet également de collaborer et communiquer des dossiers en ligne.

Les internautes ont droit à 5 gigaoctets de stockage gratuit, et peuvent s'acheter plus de capacité, à des prix variant par pays et par capacité - le maximum aux États-Unis atteignant 799$ par mois pour 16 téraoctets, c'est-à-dire 16 000 gigaoctets.

Le logiciel permettant d'accéder à Google Drive a été conçu pour les ordinateurs sous Windows (système d'exploitation de Microsoft) ou ceux d'Apple, ainsi que les appareils portables sous Android (système d'exploitation de Google).

Une version pour les appareils portables d'Apple (système iOS des iPod, iPhones et iPad) est prévue prochainement.

«Nous voulons nous assurer que toutes les données des utilisateurs soient accessibles partout», a souligné le responsable des applications chez Google, Sundar Pichai, lors d'une conférence téléphonique.

«Google Drive, c'est quelque chose que nous voyons comme au centre de l'expérience en ligne chez Google», a-t-il ajouté, «le modèle est vraiment conçu pour aider les gens à vivre leur vie dans le cloud».

Les mêmes documents pourront être consultés sur plusieurs appareils, et les détruire sur un les détruira sur tous. Des fax virtuels pourront être envoyés ou reçus dans ce système.

Le programme Google Docs est totalement intégré à Drive, garantissant que des documents de travail, par exemple, puissent être créés et modifiés à plusieurs.

La technologie des moteurs de recherches de Google est également intégrée pour aider à retrouver les documents stockés dans Drive, par mots ou par images grâce au programme Goggles.

Plusieurs autres fournisseurs participent à ce programme dès le lancement, comme les logiciels professionnels Autodesk.