(Paris) Le N.1 mondial Carlos Alcaraz souffre d’une « déchirure musculaire » aux abdominaux et doit renoncer à jouer le Masters de fin de saison et la phase finale de la Coupe Davis, a-t-il annoncé samedi sur les réseaux sociaux.

Alcaraz avait abandonné vendredi au cours de son quart de finale au Masters 1000 de Paris, mené 6-3, 6-6, 3 points à 1 par le Danois Holger Rune (18e), qui s’est depuis qualifié pour la finale.

Le jeune Espagnol souffre d’une « déchirure du muscle oblique interne de la paroi abdominale gauche, avec une période de récupération estimée à six semaines », écrit-il sur son compte Twitter.

« Malheureusement, je ne pourrai pas jouer le Masters (13-20 novembre à Turin) ni la phase finale de la Coupe Davis (22-27 novembre à Malaga). C’est un moment difficile et douloureux de manquer ces deux tournois si importants pour moi », poursuit-il.  

Alcaraz est devenu le plus jeune N.1 mondial de l’histoire, à 19 ans, après son sacre à l’US Open mi-septembre.

Conservera-t-il le trône en fin d’année ? Son sort n’est désormais plus entre ses mains.

Avec 6820 points, « Carlitos » est sous la menace de deux joueurs, son prestigieux compatriote Rafael Nadal, le plus proche à pile mille points, et le Grec Stefanos Tsitsipas. Un parcours sans faute au Masters de Turin rapportera 1500 points.

En attendant, le forfait du Murcien profite à l’Américain Taylor Fritz, qui s’y invite pour la première fois de sa carrière, à 25 ans.

Peut-être Alcaraz paie-t-il le prix de sa folle saison 2022, au cours de laquelle il a signé une ascension vertigineuse en s’offrant son premier trophée en Grand Chelem et ses deux premiers en Masters 1000, à Miami et Madrid.

« J’ai senti quelque chose au niveau des abdominaux dans le deuxième set. À la fin, ça empirait, j’ai préféré abandonner. Ça me limitait dans beaucoup de choses, pour frapper mon coup droit, au service, quand je me tournais, ça me faisait assez mal », avait décrit l’Espagnol en conférence de presse à Paris, en annonçant qu’il allait passer des examens.

« Peut-être que si j’avais continué, j’aurais dû m’arrêter pour quelque chose de beaucoup plus grave, j’ai préféré m’arrêter avant que ça soit pire »,  avait-il souligné.