Il fallait s'y attendre. Les espoirs démesurés placés en Aleksandra Wozniak avant la Coupe Rogers ont entraîné une désillusion tout aussi grande après son élimination en première ronde. Les médias torontois, qui la présentaient comme une championne potentielle du tournoi, ont parfois été sévères. Trop sévères.

Actuellement 40e joueuse mondiale, après avoir été 21e en juin, Wozniak fait partie d'un groupe d'une vingtaine de joueuses, toutes classées entre les 20e et 50e rangs du classement WTA, toutes âgées de 18 à 23 ans, qui frappent aux portes du top 20.

 

La différence est infime entre ces athlètes, et c'est courant de les voir gagner ou perdre plusieurs rangs en quelques semaines, voire quelques jours, au gré d'une victoire opportune ou d'une défaite malchanceuse.

À ce niveau, il faut parfois prendre un peu de recul pour mieux bondir par la suite. De son propre aveu, Wozniak souligne qu'elle doit être patiente et travailler sans cesse pour corriger ses points faibles, développer ses atouts. Faisons-lui confiance pour le travail; elle n'a pas sa pareille pour aligner les heures au gymnase ou sur les courts.

Et restons patients avec elle.