Sepp Blatter et Mohamed ben Hammam savent désormais à quoi s'en tenir. Ce sera une épreuve de force entre les deux hommes pour l'obtention de la présidence de FIFA à l'issue de l'échéance des mises en candidatures à minuit vendredi.

Seuls Blatter, titulaire du poste ces 13 dernières années, et ben Hammam, président de la Confédération asiatique de football, ont obtenu les appuis nécessaires qui ont manqué à leurs rivaux potentiels provenant de l'extérieur du cercle fermé de la FIFA.

Elias Figueroa, un Chilien proclamé trois fois le joueur de l'année en Amérique du Sud, a reconnu sa défaite mercredi, incapable de convaincre l'un des 208 membres nationaux de la FIFA de rédiger une proposition formelle pour sa candidature.

Un quatrième candidat potentiel, le journaliste sportif américain Grant Wahl, a précisé qu'il a pris contact avec 150 pays, sans obtenir d'appui à sa promesse d'ouvrir l'organisme à une plus grande transparence.

La FIFA a révélé que son service juridique à Zurich confirmera la liste des candidats officiels lundi après «un processus de vérification approfondie.»

Wahl a indiqué à l'Associated Press qu'il avait eu «des discussions approfondies» avec environ 20 pays et il a constaté que ces responsables ne veulent pas mettre en péril le financement et leurs relations avec la FIFA et leurs dirigeants continentaux en apportant leur appui à un candidat extérieur.

«Cette crainte de représailles ne vient pas seulement de Blatter, c'est de tout le monde sur la ligne dans ce système enrégimentés», a déclaré Wahl en entrevue téléphonique.

La transparence est appelée à jouer un thème important de cette campagne compte tenu des allégations de corruption et des intentions cachées qui ont pesé sur la FIFA pendant le processus de sélection de la Russie et du Qatar en décembre comme hôtes des Coupes du monde de 2018 et 2022.