Le président de la Fédération japonaise de football a annoncé qu'il souhaitait porter la candidature du Japon pour l'organisation des Coupes du monde 2018 et 2022, malgré celle, déclarée, de Tokyo pour les JO d'été de 2016, a indiqué la presse lundi.

«Nous voulons relever le défi», a déclaré Motoaki Inukai à propos de la décision prise samedi par la Fédération internationale (Fifa) d'organiser un processus de candidatures simultanées pour les Mondiaux-2018 et 2022.

Ce choix implique qu'en cas d'échec pour l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde 2018, une fédération pourra, le cas échéant, tenter sa chance pour le Mondial-2022, si toutefois elle ne représente pas le même continent.

«Cela signifie que tout le monde est libre de faire acte de candidature et c'est ce que l'on attend du Japon», a expliqué M. Inukai, alors que le pays a déjà coorganisé le Mondial-2002 avec la Corée du Sud.

«Si Tokyo accueille les jeux Olympiques (en 2016), cela va contribuer à l'amélioration de l'état des stades et des centres d'entraînement», a-t-il argumenté.

M. Inukai a cependant précisé que la décision définitive concernant la candidature du Japon pour ces deux éditions du Mondial serait prise en octobre 2009 par la Fédération japonaise, une fois que le Comité international olympique (CIO) aura désigné la ville-hôte des JO-2016.

Parmi les villes candidates à ces Jeux figurent Tokyo, Chicago, Madrid et Rio de Janeiro.

Les pays organisateurs des Mondiaux-2O18 et 2022 seront désignés en décembre 2010. Les deux prochaines éditions auront lieu en 2010 en Afrique du Sud et en 2014 au Brésil.