L'attaquant camerounais Samuel Eto'o, qui s'est engagé pour cinq ans à l'Inter lundi, n'a rien contre le jeu prôné par son nouvel entraîneur Jose Mourinho, a-t-il tenu à souligner mardi à Milan lors de sa première conférence de presse.

Suite à l'élimination du FC Barcelone d'Eto'o par Chelsea (2-1, 2-4) en 8es de finale de la Ligue des Champions en 2005, le Camerounais avait critiqué le jeu pratiqué par l'équipe anglaise alors entraînée par le technicien portugais.

«Je n'ai jamais dit quelque chose de ce genre, s'est défendu l'attaquant, il y a même un enregistrement qui le prouve. Tout cela s'était produit après une rencontre très chaude. C'est dommage que mes paroles aient été mal interprétées».

«Aujourd'hui, c'est un motif d'orgueil de pouvoir jouer sous les ordres d'un entraîneur comme lui», a ajouté Eto'o.

«J'ai croisé la route de Samuel six fois en trois ans, et je ne me suis jamais préoccupé de savoir s'il avait réellement dit quelque chose de pas gentil à mon égard», a assuré de son côté Mourinho.

«Pourquoi? Parce qu'il est comme moi: après une défaite dans un match important, il n'est pas heureux. L'année après ce match, j'avais voulu le faire venir à Chelsea, mais cela ne fut pas possible».

Peu avant de se soumettre à sa première conférence de presse, la Camerounais avait été accueilli pas près d'un millier de tifosi au centre d'entraînement du club.

«Je voudrais remercier les tifosi pour l'accueil qu'ils m'ont réservé aujourd'hui, a-t-il réagi. Je vais travailler tous les jours pour les rendre heureux, ils le méritent».

Également interrogé sur le fait que le Suédois Zlatan Ibrahimovic, avec qui il a été échangé, avait embrassé le maillot du Barça lors de sa première conférence de presse lundi, Eto'o a répondu: «Je n'ai pas embrassé le maillot de l'Inter parce que je dois d'abord gagner. Les rapports avec les tifosi ne s'inventent pas, c'est quelque chose qui naîtra spontanément. Je veux gagner leur confiance sur le terrain».