Lyon, vainqueur de Nice 2-0 lors de la 26e journée du Championnat de France, a confirmé samedi sa grande forme actuelle en se hissant à la deuxième place du classement, à deux petites longueurs de Bordeaux, qui compte toutefois deux matches en retard après le report de son déplacement au Mans en raison d'intempéries.

Les Lyonnais sont bel et bien irrésistibles depuis le début de l'année 2010 avec 19 points pris sur 21 possibles et un succès de prestige face au Real Madrid (1-0) en Ligue des champions, le 16 février. Nice, 17e, n'a donc logiquement pas fait le poids, même s'il ne s'est incliné qu'à deux reprises sur des buts de Lisandro (le 11e de la saison) et d'Apam contre son camp.

Bien que le titre semble encore un rêve difficilement accessible, Lyon et son président Jean-Michel Aulas peuvent désormais envisager avec plus de sérénité une place sur le podium et une qualification pour la C1 en fin de saison.

Monaco (7e) est, lui, quelque peu distancé dans la course à l'Europe, mais le court succès contre Boulogne (1-0) a le mérite de stopper l'hémorragie après trois revers de rang.

Toulouse (11e), diminué par l'absence sur blessure de Gignac et victorieux sans gloire de Lens (1-0), a, de son côté, déjà perdu toutes ses illusions et n'a plus rien à espérer dans ce championnat.

La soirée a été marquée par un petit événement en bas de tableau avec le troisième succès de la lanterne rouge Grenoble à Nancy (2-0) grâce à un doublé de Ravet. Quasiment condamnés à la relégation, les Isérois vont peut-être croire à l'impensable à une semaine d'un duel de mal-classés peut-être décisif contre Le Mans (18e).

La route du maintien sera aussi très longue pour Saint-Étienne (16e), dominé à Valenciennes (1-0). Les Verts, qui se croyaient définitivement guéris par l'arrivée aux commandes de Christophe Galtier en décembre, devront se battre jusqu'au bout et peuvent s'attendre à d'autres secousses face à l'ogre lillois (4e), le 6 mars.