Le Barça et le Real, à la peine ce week-end, ont néanmoins gagné lors de la 34e journée de Liga, le premier contre Xerez (3-1), le second à Saragosse (2-1), et poursuivent leur palpitante lutte pour le titre.

À quatre journées de la fin, le Barça possède toujours un point de plus que le Real (87 contre 86).

Majorque (4e), pourtant tenu en échec à domicile par Malaga (1-1) a pris un point supplémentaire d'avance (56 contre 54) sur le FC Séville (5e), qui a perdu un match fou dimanche à Getafe (4-3) après avoir pourtant mené 3-2.

Valence, qui a battu le Deportivo La Corogne samedi soir (1-0), peut se réjouir de voir sa 3e place consolidée (62 points).

Après un départ canon (buts de Jeffren, 14e, et Henry, 24e), le Barça a laissé Xerez, dernier du classement, revenir à 2-1 (Bermejo, 25e) puis prendre franchement les choses en main au début de la seconde période.

Le club andalou a eu deux énormes occasions d'égaliser, par Armenteros (49e) puis Bermejo (50e). Pendant cinq minutes, le Barça a été méconnaissable et s'en est très bien sorti, grâce à son gardien Victor Valdés.

Guardiola a alors dû remettre un peu d'ordre en faisant entrer Piqué et Messi, laissés sur le banc en prévision de la demi-finale retour de Ligue des champions devant l'Inter Milan mercredi.

«En pensant à l'Inter»

Piqué apportait plus de stabilité en défense et Messi de mouvements en attaque. Le résultat ne se faisait pas attendre et Ibrahimovic, sur un centre de Touré, inscrivait le but de la tranquillité (56e).

Xerez, qui a ensuite durci le jeu, a terminé le match à neuf (rouge pour Alustiza, 89e, et Orellana, 90e+2).

«Nous avons joué en pensant à l'Inter», a admis Guardiola. «C'est la tête qui commande, plus que toute autre chose».

Le Real pouvait de son côté dire merci à deux revenants: Raul, qui retrouvait un temps de jeu conséquent, et Kaka, qui renouait avec la compétition après un mois et demi d'absence.

Le premier a ouvert le score (50e) et le second a offert le but de la victoire (82e) après l'égalisation de Colunga (61e).

«C'est une joie incroyable, j'attendais un match comme celui-ci depuis longtemps», a assuré Kaka, dont la saison a jusqu'ici été décevante, entre les mauvaises performances et les blessures.

«Il est faux de dire que je pense déjà au Brésil et à la Coupe du monde, je suis concentré sur le Real Madrid», a-t-il assuré.

Kaka «a toujours été un joueur très important pour nous et (samedi) il l'a de nouveau montré», a souligné son entraîneur, Manuel Pellegrini.