Même si le nom « CF Montréal » est là pour de bon, il n’est pas exclu que le mot « Impact » revienne dans l’image de marque de l’équipe.

Le club a fait savoir à La Presse jeudi qu’il cherchait à « trouver une façon de réintégrer le nom Impact d’une certaine façon, avec le nom CF Montréal toujours comme étant le nom » de l’équipe.

C’est la première fois depuis le rebranding que le CF Montréal ouvre à ce point la porte à un retour du nom Impact.

L’organisation veut l’utiliser de façon concrète, pour mettre en valeur son histoire.

L’idée a été mentionnée et proposée aux groupes de partisans lors la rencontre avec Joey Saputo de lundi dernier, affirme le club.

Il dit vouloir entendre ce que les partisans ont à dire et leur proposer, d’une façon qui reste à définir, d’être impliqués dans la décision.

Si tout s’était bien passé lors de la rencontre de lundi dernier, le club a fait savoir qu’il était disposé à proposer la réouverture de la section 132, qui accueille notamment les Ultras. Ces derniers sont interdits d’accès au stade Saputo depuis début septembre, après des débordements lors d’un match contre le Toronto FC.

Mais les partisans auraient refusé de parler d’autre chose que du nom de l’équipe, qui devait selon eux impérativement redevenir l’Impact de Montréal. Il n’y avait donc pas d’issue pour discuter de la section 132 en vue du match de Championnat canadien de dimanche.

Rappelons que mercredi, l’Association des supporters (ASUP) de l’équipe avait fait état d’une rencontre récente avec Joey Saputo. Le groupe affirmait qu’il n’y avait « absolument aucune volonté ni [aucun] désir » de la part du CF Montréal de revenir à l’Impact de Montréal.

« Il n’y aura pas de modification ou de compromis, outre possiblement quelques changements “mineurs” au logo qui pourraient peut-être être envisageables », indiquait l’ASUP, par voie de communiqué.

Le club avait répondu en soirée, se disant « très déçu de voir certains des propos tenus lors de cette rencontre privée avoir été diffusés publiquement et sans contexte, laissant planer une interprétation erronée, notamment quant à notre avenir à Montréal ».